À s’en arracher les cheveux !

Géraldine TRAN | Rédactrice en chef • geraldine.tran@spw.wallonie.be

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On le vit tous les jours, parfois même sans tout à fait s’en rendre compte. Il apparaît sous plusieurs formes, à n’importe quel moment, pour différentes raisons. Petit ou grand, aigu ou chronique, physique ou psychique, ses conséquences sont plus ou moins importantes. Il n’est pas seulement l’apanage des êtres humains mais peut tout aussi bien toucher les animaux que les végétaux.  Il est lié à une réalité subjective, les organismes ne sont pas tous égaux face à lui. Lui, vous l’aurez sans doute deviné, c’est le stress. On le définirait comme une réaction, une réponse à une situation problématique, ou en tous cas, vécue comme telle. Presqu’un réflexe, il permet à celui qui le subit, de trouver une solution rapide afin de surmonter le «danger». Comment ? Soit en l’éliminant, soit en s’adaptant aux circonstances, soit en prenant la fuite.

Le stress a souvent mauvaise réputation. Comment pourrait-il en être autrement au vu de la pléthore d’ouvrages, de reportages, d’enquêtes et même d’applications qui sortent chaque jour sur le sujet ? On y évoque, il est vrai, essentiellement les effets négatifs: maladies cardiovasculaires, problèmes dermatologiques ou capillaires, perte ou prise de poids, affaiblissement du système immunitaire, insomnies, problèmes digestifs ou reproductifs, pertes de mémoire ou de libido… Si bien que le stress, l’anxiété en sont presque devenus un business (dans les nouvelles technologies, l’hôtellerie, la pharma et parapharmacie, les loisirs…). On en oublierait qu’au départ, le stress est une réaction positive de l’organisme qui se déclenche pour permettre à l’individu de mobiliser ses ressources et faire face efficacement au danger qu’il perçoit.

Dans tous les cas, le stress répond à un mécanisme complexe et implique de nombreux paramètres. Et pour pouvoir le contrôler, avant qu’il ne s’installe insidieusement et de plus en plus profondément, mieux vaut comprendre son fonctionnement. Le dossier rédigé par Valérie Burguière vous aidera dans cette démarche et vous permettra, je l’espère, de voir les choses autrement. Nous vivons à 1 000 à l’heure, dans une société en constante ébullition, sans toujours prendre le temps de se questionner. Plutôt que de devoir parer à un stress, pourquoi ne pas essayer de prendre les choses avec philosophie, en amont, et de parvenir à ne plus considérer comme stressantes certaines situations…

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