Les
pollutions visibles et invisibles

L’équipe Athena

ZUMAPRESS.com

Ces derniers mois ont été rythmés, semaines après semaines, par les mobilisations des jeunes en faveur d’une politique climatique plus ambitieuse de la part des politiques en place. Ce cri poussé par la jeunesse est interpellant et d’autres mouvements sont nés dont le «SPW for Climate» participant à la première grève mondiale pour le climat le 15 mars dernier à Bruxelles où une centaine de fonctionnaires ont marché pour la planète.

Une enquête publique a été lancée par les différents ministres fédéral et régionaux de l’Énergie et du Climat. Jusqu’au 15 juillet, les citoyens pourront s’exprimer sur les engagements pris par les différentes autorités du pays via le site du Plan national Énergie Climat (PNEC): http://plannationalenergieclimat.be

Cette enquête publique fait suite à une requête de la Commission européenne, qui a demandé à tous les États membres d’interroger leur population sur leur plan climat respectif. Un plan national final doit être soumis à la Commission d’ici la fin décembre.

Ces préoccupations pour le climat relancent également la question de la fermeture ou de la prolongation des centrales nucléaires. Qu’on soit pour ou contre, il faudra bien trouver ­comment traiter les déchets qui en résultent. La France et le Canada avancent sur leurs projets d’enfouis­sement géologique mais la Belgique n’a pas encore pris de décision. Anne-Catherine DeBast nous pousse à y réfléchir dans la rubrique Société.

Certes, le nucléaire est un vieux débat mais un autre type de pollution, inhérent à notre mode de vie actuel, est apparu: le numérique qui, contrairement à ce qu’on pourrait croire, n’est pas du tout neutre en matière d’écologie. Saviez-vous que regarder votre série préférée depuis un smartphone (ou une tablette) consommait plus qu’un frigo en une année ? Julie Fiard nous explique tout cela dans la rubrique Internet et nous propose des solutions simples pour réduire notre empreinte écologique sur le net.

Gardons également à l’esprit que la plupart des nouvelles technologies (smartphones, ­secteur éolien, moteurs hybrides, etc.) exigent des matériaux spéciaux qui sont produits à partir de «terres rares» suscitant toujours une pollution considérable. Certaines technologies/innovations sont-elles plus propices à préserver notre environnement que d’autres ? Si oui, lesquelles ? Sont-elles favorisées par le politique ? Tant de questions à méditer ou à discuter durant un apéro entre amis ou un barbecue en famille.

Bonne lecture… et bonnes vacances !

Share This