Astronomie

À la Une du cosmos

La température élevée de Mercure aide à faire sortir du sol des radicaux hydroxyles, qui forment alors de l’eau qui se condense ensuite en glace dans les cratères polaires. En parallèle, l’analyse de terrains craquelés démontre qu’il y avait là des volatiles par le passé: ces volatiles souterrains ont été chauffés par le magma et se sont sublimés, quittant la planète ou se recondensant dans des zones froides. Ces terrains chaotiques ne viennent donc pas de tremblements de terre liés à un impact, mais s’apparentent aux terrains chaotiques martiens.

Messenger

Trop vite ! Peu d’étoiles se forment dans NGC1300, et on ne comprenait pas pourquoi: des simulations numériques suggèrent que ce soit dû à des collisions trop rapides entre nuages de gaz.

HST

La galaxie OJ 287 abrite l’un des plus gros trous noirs connus – plus de 18 milliards de fois la masse du Soleil. Autour de lui tourne un trou noir de 150 millions de masses solaires. Le télescope spatial Spitzer a pu observer le flash se produisant lorsque les 2 compères sont au plus près dans leur orbite, ce qui a permis de confirmer la symétrie des trous noirs (théorème de calvitie).

NASA • vue d’artiste

L’inspection des données magnétiques recueillies par Voyager 2 en 1986 lors du survol d’Uranus montrent une brève anomalie. On pense que la sonde a traversé un «plasmoïde», une bulle engendrée par le champ magnétique planétaire et contribuant à l’évaporation de l’atmosphère dans l’espace. D’autre part, il semble se confirmer que la forte inclinaison de l’axe de la planète soit dû à une collision…

Voyager