Astronomie

À la Une du cosmos

Une carte d’Encelade en infrarouge a été réalisée grâce aux 13 années de données recueillies par la sonde Cassini. Elle montre que le pôle nord du satellite de Saturne est, tout comme son opposé, sujet à un resurfaçage par de la glace fraîche provenant de l’intérieur.

Cassini 

Les étoiles situées à moins de 1 000 années-lumière du centre galactique ont toutes été formées en même temps, il y a 10 milliards d’années.

HST

WR112, un couple d’étoiles massives, émet chaque année une quantité de poussière équivalente à la masse de notre planète – un record. La poussière se forme là où les vents émis par les 2 compagnons se rencontrent.

Lau et al./ISAS/Jaxa/Keck

La signature d’une étoile proche («seulement» 215 millions d’années-lumière) en train de se faire avaler par un trou noir a été étudiée en détail: la moitié de la masse (½ masse solaire) a été avalée par le trou noir, le reste a été éjecté.

ESO, vue d’artiste

Dans la relativité générale, la lumière peut se décaler vers le rouge à cause de la gravité subie… On vient de mesurer cet effet dans le spectre solaire mais aussi dans le système 4U 1916-053 (composé d’un pulsar et d’une étoile qui a perdu ses couches superficielles).

Chandra, vue d’artiste

Nouveau coup de projecteur sur la comète «Churi». 1) Elle présente des aurores, une émission ultraviolette due à l’interaction du vent solaire avec les gaz éjectés. 2) Les données radar indiquent que l’intérieur de la comète 67P a conservé sa nature primitive. L’emplacement du dernier rebond de Philae sur la comète a aussi été identifié. L’analyse de l’impact suggère que la surface rencontrée serait moins dense que la mousse d’un capuccino, confirmant la grande porosité cométaire…

ESA

L’éclairage des rues n’est pas le principal responsable de la pollution lumineuse, loin s’en faut: les bureaux et magasins posent beaucoup plus de problèmes. De nombreuses économies pourraient être réalisées !

ESA

Les étoiles à neutrons auraient un cœur de «spaghetti» – en fait, une structure en forme de nouilles ou de lasagne permet un meilleur refroidissement, avec une émission de neutrinos.

NASA 

Les observations d’ondes gravitationnelles se multiplient rapidement avec 39 événements détectés en 6 mois alors qu’on n’en avait répertorié que 11 depuis 2015. Parmi eux, la collision d’étoiles à neutrons GW170817, dont l’illumination en rayons X dure – cela devrait obliger à revoir les modèles.

E. Troja

Alors que les prix Nobel ont récompensé des spécialistes des trous noirs, de nouvelles découvertes tombent. Ainsi, les premières images de trou noir, celui au cœur de M87, testent très précisément la théorie de la relativité générale, réduisant les modifications possibles d’un facteur 500 supplémentaire par rapport aux tests précédents dans le Système solaire. En plus, l’analyse de vieilles données EHT dévoilent un environnement un peu changeant, quoique toujours asymétrique, ce qui élimine certaines théories d’accrétion.

EHT

L’origine du magnétisme lunaire fait débat, mais une nouvelle modélisation permet d’écarter le scénario d’amplification du champ interplanétaire au bénéfice d’une dynamo locale. En plus, les champs magnétiques terrestres et lunaires étaient autrefois connectés, ce qui a permis d’avoir un meilleur bouclier contre le vent solaire, mais aussi d’exporter de l’atmosphère terrestre vers la Lune.

NASA

La sonde Osiris-Rex a prélevé un échantillon de l’astéroïde Bennu, qu’elle renverra vers la Terre.  En plus, elle fournit une première série de résultats: détection de composés organiques, abondance de carbonates, surface au site de collecte exposée depuis peu au vide spatial, détection de 2 types de rochers (brillant et lisse, sombre et rugueux) aux origines différentes, intérieur non uniforme, dichotomie nord/sud et… pollution – des cailloux brillants proviendraient en fait de la voisine Vesta.

Osiris-REX


BONUS:

Comme la Terre, Pluton ne possède de neige qu’au sommet de ses montagnes… mais la composition et l’origine sont bien différentes. Sur Pluton, la neige est faite de méthane et ne couvre que le sommet parce qu’il y a trop peu de ce gaz à basse altitude pour qu’il puisse se condenser. Ce n’est pas une question de température car sur ce monde il fait plus chaud en altitude.

NASA/ESA

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