01

Une première qui fascine le monde !

Question de ne pas tenir le rôle du cordonnier mal chaussé, la Wallonie emboîte le pas au privé. Son projet RenoWatt, une initiative soutenue par le programme européen ELENA et la Banque européenne d’investissement, s’attaquera dès lors à l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments publics. Une niche où il y du grain à moudre lorsqu’on sait qu’à eux seuls, bâtiments publics et privés représentent plus de 40% de la consommation énergétique finale. Toutefois, les enjeux dépassent largement le cadre des économies d’énergie. En effet, miser sur la rénovation énergétique, c’est investir dans un domaine créateur de valeur et de richesse. À la grosse louche, les experts estiment que dans le cadre de la transition énergétique, le développement d’un ticket économie/industrie pourrait générer plus de 30 milliards d’euros en investissements et créer 17 000 emplois au cours des 30 prochaines années.

Guichet unique, RenoWatt prend en charge les conclusions du contrat de performance énergétique, sélectionne les immeubles dignes d’être rénovés, lance la procédure de marché public et accompagne les communes sur le terrain des chantiers. Au cours de la phase pilote (2014-2017), qui a remporté l’an dernier le Prix du meilleur projet énergétique européen décerné par l’Union européenne, 59 millions d’euros furent engagés à la rénovation de 136 bâtiments sur la zone de Liège. Désormais étendu à toute la Wallonie, RenoWatt devient aussi une mission déléguée du Gouvernement wallon et est logé dans la société B.E.Fin, détenue pour 51% par le Gouvernement wallon et 49% par la SRIW Environnement.   

Au quotidien, RenoWatt assistera la transition énergétique des villes et communes en opérant sur 3 volets: contrats de performances énergétiques, pooling de bâtiments et centrale d’achat. L’ambition des promoteurs est d’aider gratuitement les 262 communes de Wallonie à réaliser un minimum de 100 millions d’euros d’économies sur plus de 500 bâtiments. En chiffres, cela donne: 31 000 heures de formation, une économie d’énergie de 53 gWh/an et une réduction de 15 600 tonnes eqCO/an. Financièrement, le projet bénéficie d’un budget de 5,2 millions d’euros dont 3,5 millions financés par l’Union européenne via ELENA et 1,7 million par le Gouvernement wallon. Pour rappel, ELENA est une initiative de la Banque européenne d’investissement et de la Commission européenne, créée dans la foulée du programme Énergie intelligente pour l’Europe, afin d’assister les porteurs de projet de plus de 30 millions d’euros lors de l’amélioration des performances énergétiques, de la réduction des émissions de gaz à effet de serre, de l’accroissement des énergies renouvelables et du développement de transports urbains durables.

02

Rafale de médailles pour
les Belges

37 métiers, 525 jeunes de 28 pays, dont 26 Belges (7 filles et 19 garçons), tels sont dans les grandes lignes les chiffres saillants de la dernière édition des Euroskills. Organisée cette année à Budapest (Hongrie), cette compétition/événement assure la promotion des métiers techniques en donnant l’occasion aux jeunes de démontrer, sur le terrain, leurs compétences, de comparer leurs savoirs et in fine, de se perfectionner ensemble lors d’une compétition.

Une fois encore, nos compatriotes ont fait montre de leur maîtrise et de la qualité de notre enseignement technique en empochant une médaille d’argent et 11 médailles d’excellence. Cocorico, c’est un wallon, Maxime Cabo, 21 ans, de l’École Provinciale de Namur, qui a décroché l’Argent dans la catégorie Hôtel Réception. A emporté une médaille d’excellence en Art Floral: Ophélie Depotter; Carrelage: Maxime Dengis; Coiffure: Florine Capelle; Contrôle mécanique: Lucas Scholzen; Contrôle industriel: Fabienne Chartier; Cuisine: Jordan Boreux; Ébénisterie: Corentin Collet; Esthétique: Céline Tellier; Fashion technology: Alice Baré et Florance Lassange; Fraisage: Geoffrey Vandenhauve; Gestion de réseau IT: Benjamin Nicodeme et Romain Mathieu; Infographie: Jordan Rubens; Installations électriques: Florian Evrard; Maçonnerie: Jordan Van-Akeleyn; Menuiserie: Pierre Balancier; Peinture et Décoration: Sabrina Scheen; Plafonnage-plaquisterie: Omar Lo; Service en salle: Clément Jacqmain; Technologie automobile: Maxime Sproten; Toiture métallique: Tom Moucheron; Web Development: Thomas Claude. Bravo et félicitations à ces jeunes qui par leur victoire, montrent que «L’avenir, c’est deux mains», comme dit Euroskills Belgium. Prochain rendez-vous à Kazan, en Russie, du 22 au 27 août 2019. Futurs vainqueurs, il est temps d’affûter vos armes ! 

03

Une tour dédiée à la
recherche

Baptisée Laennec en hommage au médecin français inventeur du stéthoscope et pionnier du diagnostic médical, cette 9e tour du site de l’UCLouvain à Bruxelles Woluwe hébergera l’Institut de recherche expérimentale et clinique (IREC) et le Centre académique de médecine générale (CAMG). Dessinée par les crayons du bureau d’étude Modulo Architects, la tour Laennec a été pensée pour décloisonner les disciplines de recherche et booster l’innovation médicale. Construction semi-passive de 7 niveaux pour une superficie totale de 5 136 m², elle fédérera quelque 240 chercheurs en oncologie, cœur et vaisseaux, toxicologie et immunologie.

Disséminés hier aux 4 coins du site, ces professionnels bénéficieront d’une plus grande transversatilité et d’un environnement adapté à leurs recherches et travaux conjointement à une meilleure appréhension des mécanismes sous-jacents aux maladies afin de concocter des approches innovantes en matière de diagnostics thérapeutiques. À côté de ces activités, la médecine générale a aussi pignon sur rue avec, et c’est une première, des cabinets de consultation.

Pour Jean-Luc Balligand, président de l’IREC, «Ce bâtiment est un point de cristallisation où se concentre une masse critique d’expertises répondant aux défis de la médecine de demain. Il permet la continuité de la recherche fondamentale et clinique avec des passerelles vers les autres tours de recherche. C’est de ce décloisonnement qu’émergera l’innovation». Tout aussi enthousiaste, Cassian Minguet, docteur et responsable du CAMG, déclare: «Avec cette nouvelle tour, nous allons développer une pratique de médecine générale universitaire. Nous accueillerons des assistants en médecine générale, des professeurs et des chercheurs, créant ainsi une entité académique nouvelle. Une première aussi en Belgique francophone !».

https://uclouvain.be

04

Associé au plus grand

Même si nous ne devons plus présenter AGC Glass Europe, cette société arrive toujours à nous étonner à et repousser encore plus loin ses limites en matière de contrats. Cette fois, c’est à sa nouvelle entité, AGC Plasma Technology Solutions, de faire la Une en emportant la fabrication du coater pour le dépôt de couches sous vide par pulvérisation destiné à la fabrication du miroir de l’Extremely Large Telescope (ELT). Construit par l’European Southern Observatory (ESO) dans le désert d’Atacama, à Cerre Armazones, au Chili, il s’agit du plus grand télescope au monde. Grâce à cette nouvelle lunette, les astronomes comptent bien découvrir des galaxies inexplorées, étudier des exo­planètes et sonder les objets et phénomènes de l’univers.

L’outil réalisera le dépôt initial de couches d’argent sur le miroir segmenté et répétera cette opération ultérieurement. Compte tenu de l’environnement, ces couches serviront de protection face aux conditions climatiques hostiles auxquelles sera confronté le télescope, notamment les tempêtes de sable pouvant affecter les couches d’argent du miroir primaire de 39 m de diamètre, composé de 798 segments, chacun de 1,4 m de diamètre et d’une épaisseur de 50 mm.

Sur ce contrat, AGC Glass Europe assurera la conception, la fabrication, l’assemblage in situ et la mise en service du coater à l’ELT Technical Facility de Paranal Observatory au Chili. Bref, un travail délicat et qui ne tolèrera aucun défaut ! «Le choix de notre solution apporte une large reconnaissance de l’expertise développée par nos équipes de Charleroi et de Lauenförde (Allemagne) en matière d’équipement de dépôt de couches sous vide, taillé pour les besoins du client»,  souligne Patrick Van Bortel, vice-président de New Business & Industrial Glass, chez AGC Glass Europe.   

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Au cœur du cerveau

L’Hôpital Erasme vient de se doter d’un système d’imagerie hybride associant un tomographe par émission de positons (TEP ou PETscan) à un imageur par résonnance magnétique (IRM). Cet équipement hybride TEP/IRM s’inscrit dans les efforts de l’institution en matière des neurosciences cliniques et enrichit la plateforme d’investigation du cerveau humain inaugurée, en 2016, avec un appareil de magnéto­encéphalographie (MEG) de dernière génération, et toujours le seul actuellement en fonction en Belgique. «Si la MEG fournit en temps réel la trace précise et directe de l’activité des neurones dans le cortex cérébral, la TEP ouvre une perspective sur les variations biochimiques survenant lors du fonctionnement du cerveau ou lorsque celui-ci est en souffrance», explique Serge Goldman, Chef de service de Médecine nucléaire à Erasme. Et précise que «L’association de la TEP à l’IRM apporte la précision dans la localisation anatomique des processus, donne une visibilité des voies neuronale et facilité l’étude vasculaire dynamique, testant les neurones et les vaisseaux qui les nourrissent, lien que la maladie peut rompre ou modifier».

Avec ce duo TEP/IRM, Erasme est à même de mieux cerner la meilleure manière de planifier le traitement d’une tumeur cérébrale; de mieux caractériser ces tumeurs et d’anticiper leur croissance. Le ticket facilite également la prise en charge pré-chirurgicale de l’épilepsie réfractaire aux médicaments; fournit des éléments essentiels dans le diagnostic d’Alzheimer; améliore la mise au point des états de démence et en association avec d’autres instruments du site, est parfaitement adapté à l’analyse des conséquences d’une maladie vasculaire, provoquant ou menaçant de provoquer un accident vasculaire cérébral. 

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Le plastique pour un
avenir durable

Le titre peut choquer ou paraître provocateur et pourtant, «Si nous voulons un avenir durable pour notre société, nous ne pourrons l’assurer qu’au moyen de plastiques de haute qualité». Tel est le message lancé par essenscia PolyMatters et Agoria lors du premier Belgian Plastic Day. Les professionnels parlent-ils ici de superplastiques ? Oui, répondent-ils à l’unisson: «Si nous jetons moins, recyclons mieux et innovons toujours davantage». C’est ici que réside l’atout majeur de notre industrie des plastiques qui mitonne des produits innovants permettant des applications précieuses pour une meilleure qualité de vie et une plus grande durabilité.

En effet, axé sur des plastiques de niche et de haute technologie, nos industriels proposent des solutions aux propriétés uniques en utilisation comme en avantages environnementaux. Et de citer quelques exemples: les composites permettant aux véhicules et bâtiments d’être moins énergivores, les emballages de dernière génération conçus dans l’optique de l’économie circulaire et les plastiques de pointe pour divers implants médicaux. Le tout est d’oser les innovations, même celles qui semblent les plus farfelues. Comme le Light Energy Recycling Machine (LERMa), un vélo qui, en pédalant, permet de broyer et chauffer des matériaux plastiques tels que films et sachets d’emballage pour les transformer en klinkers destinés au revêtement urbain ou à la construction de terrains de jeu, comme c’est déjà actuellement en service au Congo et au Burkina Faso. Avec cette solution, il est désormais possible de recycler les plastiques dans les régions éloignées, sans électricité et sans système de collecte.

«Les plastiques de haute qualité jouent un rôle majeur dans tous les grands sociétaux. En faisant l’objet d’une approche intelligente, ils deviennent les moteurs de l’économie circulaire. Mieux recycler des plastiques, tel est le message à faire passer. Aussi, voulons-nous impliquer les transformateurs de plastique dans cet engagement», déclare Saskia Walraedt, directrice d’essencia PolyMatters. Tandis que Julie Leroy, Business Group Leader Industries chez Agoria, rappelle que «Le secteur de la transformation des plastiques représente aujourd’hui quelque 26000 salariés en Belgique et que les matériaux les plus innovants sont au service de secteurs comme le médical, l’automobile, l’électronique, etc., où ils améliorent notre quotidien, notre sécurité, et sauvent même des vies». Et de conclure en soulignant que «Le plastique doit être considéré comme une matière première réutilisable via des solutions intelligentes». En clair, le plastique dans les ateliers et non dans la nature.

http://www.essenscia.be


COUP D’CRAYON

La réalité rejoint encore une fois la fiction avec le développement, par la société américaine Hoversurf, d’une moto volante ! Équipée de 4 hélices horizontales, l’Hoverbike peut atteindre une vitesse de 100 km/h tout de même. Quelques inconvénients à épingler: une autonomie de 25 min en mode «moto» et 40 min en mode «drone», une altitude maximale de vol de 5 m et un prix conséquent de 150 000 dollars. La police de Dubaï a déjà acquis quelques exemplaires et compte les mettre en circulation dès 2020…


07

Une 1e qui fascine le monde !

MYRRHA (Multi-purpose hYbrid Research Reactor for High-tech Applications), on en parlait depuis longtemps, cette fois c’est parti grâce aux 558 millions que vient d’octroyer à ce programme Marie-Christine Marghem, Ministre fédérale de l’Énergie. Projet belge de portée internationale, il s’agit d’un type de réacteur jamais construit qui s’inscrit comme successeur du BR2 de Mol, une des infrastructures les plus performantes au monde, tant en outil de recherche sur les matériaux et combustibles fossiles qu’en matière de production de radio-isotopes médicaux, et grâce à qui 30 millions de personnes profitent de la médecine nucléaire pour plus de 60 pathologies.

Taillé pour la quête de solutions durables, MYRRHA sera le nouveau fer de lance de la R&D sur les systèmes de fission nucléaire, de fusion nucléaire de demain ainsi que l’outil de transformation des déchets nucléaires. À gros traits, son rôle sera de transformer des éléments radioactifs de longue vie ou de forte radio-toxicité en éléments de courte demi-vie et de moindre toxicité. Ceci permettra de réduire le volume et la durée des déchets radioactifs actuels de quelques centaines de milliers d’années à quelques centaines d’années. Sur le registre de la médecine nucléaire, MYRRHA facilitera aussi la fabrication de nouveaux radio-isotopes ainsi que la mise au point de thérapies toujours moins invasives pour la lutte contre le cancer.

Sur le plan technique, ce sera le premier prototype au monde de réacteur nucléaire piloté par un accélérateur de particules. Plus concrètement, le cœur du réacteur, dit sous-critique, se singularise par un manque de combustible pour l’entretien de la réaction en chaîne de fission. D’où la présence d’un accélérateur de particules pour initier et alimenter cette réaction. Cette innovation rend la formule plus sûre et plus conviviale à contrôler. Ainsi, il suffit de couper l’accélérateur de particules, pour que le réacteur s’arrête automatiquement et instantanément. Pour Éric van Walle, directeur général du SCK.CEN: «Grâce à son caractère unique et innovant, MYRRHA attirera en Belgique des chercheurs du monde entier et formera une nouvelle génération d’experts».

Avec cette enveloppe octroyée par la Ministre, démarre la 1e phase du projet, à savoir la construction, à Mol, de la première partie de l’accélérateur de particules et des stations d’irradiation. Actuellement, les composants de l’accélérateur de particules arrivent au Centre de Recherche du Cyclotron de l’UCLouvain. Chaque élément a été testé séparément et sous toutes les coutures sur son lieu de production. Ces derniers serviront ensuite à la construction de l’accélérateur de particules qui, à son tour, sera rigoureusement testé. Selon le calendrier, l’installation devrait entrer en service en 2026 en produisant des radio-isotopes innovants et en ouvrant de nouvelles voies à la recherche fondamentale et appliquée. Parmi les travaux envisagés, nous pouvons citer ici: l’aide au développement de réacteurs nucléaires avancés, refroidis au plomb-bismuth et des recherches fondamentales en physique nucléaire, physique atomique, physique de solide, interactions fondamentales, etc.

«Avec MYRRHA, la Belgique est plus que jamais déterminée à rester à l’avant-garde de l’innovation technologique nucléaire. Nous continuons à investir dans la recherche nucléaire afin de maintenir et renforcer le développement de notre expertise et de nos infrastructures», explique Marie-Christine Marghem. Ajoutant: «Les solutions technologiques offertes par MYRRHA sont essentielles pour les générations futures, elles réduiront l’empreinte écologique des déchets nucléaires et garantiront une production fiable de radio-isotopes médicaux pour tous». Une fois en opération, MYRRHA devrait mobiliser quelque 2 000 emplois et susciter une explosion de spin-off, confortant ainsi le rayonnement international de la Belgique, sa réputation d’excellence et son leadership en matière de production de radio-isotopes médicaux.

https://myrrha.be/fr
https://sckcen.be/fr

08

Début des livraisons

Sonaca annonce avoir livré les 2 premiers exemplaires du Sonaca 200 à la Belgian Flight School et à Air Academy New CAG, 2 écoles sises sur le Brussels South Charleroi Airport. Ces 2 contrats portent sur l’achat de 16 appareils (Sonaca 200 Trainer et Sonaca 200 Trainer Pro), dont 8 en commandes fermes. Les 6 avions restant devraient être livrés pour le printemps 2019.

Spécialement taillé pour l’écolage et les loisirs aériens, le Sonaca 200 propose une structure entièrement métallique, un pilotage aisé, une masse d’emport élevée et un coût faible d’exploitation. Biplace volant à 115 nœuds pour une consommation de 18 litres/heure, il est disponible à partir de 177 500 euros. À l’occasion de la livraison des premiers appareils, Sonaca Aircraft a confirmé le bon déroulement de la construction de son infrastructure ­d’assemblage de 2 000 m² sur l’aérodrome de Namur, grâce à laquelle elle pourra produire jusqu’à 80 avions par an dès 2020.

http://www.sonaca-aircraft.com

09

Nouveau CEO chez Solvay

Importante nouvelle chez Solvay, dont le Conseil d’Administration a nommé Ilham Kadri, présidente du Comité Exécutif et CEO du Groupe à la succession de Jean-Pierre Clamadieu, qui abandonnera ses fonctions exécutives et son mandat d’administrateur au 1er mars 2019, pour prendre les commandes d’Engie. Franco-marocaine de 49 ans et originaire de Casablanca, Ilham Kadri est docteur en physico-chimie macromoléculaire, diplômée de l’Université Louis Pasteur de Strasbourg et titulaire d’un diplôme d’ingénieur de l’École d’Application des Hauts Polymères de Strasbourg. Actuellement présidente et CEO de Diversey, entreprise américaine active dans les technologies et services pour l’hygiène, qu’elle a redressée, transformée et cédée à un fonds d’investissement, la carrière d’Ilham Kadri passe par les États-Unis, l’Europe, le Moyen-Orient et l’Asie, dans des groupes prestigieux tels que Shell-Basell, UCBCytec, Huntsma et Dow Chemical. C’est donc une femme rompue aux arcanes de la chimie et des affaires internationales que Solvay place aujourd’hui à la tête de ses activités. «Sa connaissance de nos marchés stratégiques associée à une forte culture clients et sa capacité à construire une vision mobilisatrice font d’elle le leader dont notre Groupe a besoin pour accélérer sa transformation culturelle et relever son potentiel de croissance», a déclaré Nicolas Boël, président du Conseil d’Administration. De son côté, Ilham Kadry se félicite de rejoindre Solvay, dont la passion pour la science, les valeurs et la transformation récente font écho à son propre parcours. «Je travaillerai avec les équipes pour accélérer une création de valeur basée sur l’innovation, la collaboration, une culture centrée sur le client et une vision partagée».

Groupe actif en chimie de spécialités et matériaux avancés, sis à Bruxelles, Solvay emploie plus de 26 800 personnes dans 61 pays et affiche un chiffre d’affaires de plus de 10 milliards d’euros avec 90% de ses activités sur des niches où il figure parmi les 3 premiers groupes mondiaux. Solvay est ainsi présent en aéronautique, automobile, batteries, électronique, santé, extraction minière de gaz et pétrole, etc.

https://www.solvay.com


LE CHIFFRE

7272

Soucieux de son avenir énergétique, l’avionneur Sonaca a confié à Wanty et à sa filiale D&B Green Solution, l’installation de 7 272 ­panneaux photovoltaïques qui couvriront 10% de sa consommation annuelle d’électricité. D’une superficie de plus de 2 ha, une fois terminée, cette installation sera l’un des parcs photovoltaïques les plus importants de Wallonie, avec une production annuelle de 1 770 000 kWh, soit l’équivalent de la consommation de 505 ménages.

Par ce contrat, Wanty conforte la position, déjà bien ancrée, de sa filiale D&B Green Solution, dont l’un des atouts est de participer au plan d’investissement du client en tant que tiers investisseur. Ainsi, c’est le groupe Wanty qui conçoit, réalise, finance et entretiendra le parc photovoltaïque, Sonaca profitant de l’électricité produite et d’un parking couvert de 950 places. «Avec ce type de partenariat, nous avons trouvé une solution pour préserver l’environnement et améliorer notre offre de parking en confort et sécurité», note Bernard Delvaux, CEO du Groupe Sonaca. Pour les administrateurs du Groupe Wanty, «Ce chantier est une référence et une confirmation du bienfondé de notre offre globale, allant de l’étude du projet, jusqu’au financement, en passant par la réalisation du parc photovoltaïque».

Fondé en 1946 et installé à Binche, le Groupe Wanty est spécialisé en travaux publics et privés, génie civil, transport, construction de bâtiments industriels, solutions énergétiques, etc. Actuellement, il se compose de 20 sociétés pour un total de 1 000 ­salariés, un chiffre d’affaires de 150 millions d’euros et plus de 450 engins. Notons encore qu’il y a quelques semaines, Wanty a pris le contrôle de la société Ronveaux, réalisant ainsi l’investissement le plus important depuis sa fondation. Une acquisition prometteuse en synergies et ouvertures de marchés pour le groupe binchois.

http://www.wanty.eu

https://www.sonaca.com 

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