Technologie

Les cryptomonnaies décryptées (1e partie)

Virginie CHANTRY • virginie.chantry@gmail.com 

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Même si ce n’est pas un phénomène récent, nous en entendons de plus en plus parler. Si certains ont flairé le bon coup et ont déjà investi dans ces devises virtuelles, parfois pour le plus grand bonheur de leur portefeuille, la plupart d’entre nous est un peu décontenancée devant ce concept de prime abord assez opaque. Nous allons tenter de nous y retrouver dans ces monnaies numériques qui peuvent rapporter gros (ou pas…) en levant le voile sur certains termes obscurs tels que blockchain, mining, halving, etc. Attachez vos cerveaux ! Mode «décryptage»: ON !

 

Quand on parle de cryptomonnaies, le premier exemple, et parfois le seul, qui vient à l’esprit est le «Bitcoin» ou BTC, contraction des mots anglais «bit» ou «unité de mesure binaire» et «coin» ou «pièce de monnaie». En 2008, une crise financière venait de passer par là et la foi en notre système bancaire s’était quelque peu étiolée. D’où la création, par une ou plusieurs personnes se cachant sous le pseudonyme de Satoshi Nakamoto, de cette devise numérique qui a ensuite ouvert la voie à de nombreuses autres cryptomonnaies (même si elle n’est pas la première à avoir vu le jour) et a mis en avant la technologie sécurisée de la «blockchain». Rassurez-vous, nous y reviendrons ci-après. Et ce qu’il faut encore savoir, c’est que le code sous-jacent au bitcoin est en «open source», c’est-à-dire disponible pour tous. Il a d’ailleurs été publié dans un livre blanc. Au-delà du Bitcoin, il existe plusieurs milliers de cryptomonnaies différentes, que l’on désigne aussi sous les termes de cryptodevises, cryptoactifs ou simplement jetons. 

Cryptomonnaie: définition

Une cryptomonnaie est une devise purement virtuelle, qui n’a donc pas de contrepartie physique (ni billets, ni pièces d’aucune sorte), émise en quantité limitée (plafond en général arrêté dès le lancement, par exemple 21 millions de BTC seront émis au total), et qui ne dépend d’aucun «tiers de confiance» tels qu’un gouvernement, organisme émetteur officiel ou tout autre acteur institutionnel comme une banque centrale. On parle dès lors de finance décentralisée, en opposition avec la finance centralisée, à l’instar de notre système bancaire classique dans lequel les intermédiaires que sont les banques endossent (en théorie…) les risques relatifs à la gestion des fonds de ses clients. Ces devises numériques ne sont donc pas comparables à l’euro, au dollar américain ou à toute autre unité monétaire officielle émise par la banque centrale d’un pays. Elles n’ont pas de contre-valeur constante donc pas de cours légal. Les revenus en devise officielle qu’elles engendrent sont cependant imposables dans certains pays comme les États-Unis ou la France, la situation étant moins claire chez nous car cela dépend de l’aspect spéculatif ou non de l’investissement de base. Par ailleurs, au Salvador, le BTC est même devenu une devise officielle en septembre 2021, au grand dam du Fond Monétaire International qui trouve cela trop risqué notamment pour la stabilité financière de ce pays d’Amérique Centrale. La Centrafrique a également très récemment sauté le pas. Mais dans d’autres pays comme le Népal ou le Maroc, l’utilisation de cryptomonnaies est tout bonnement interdite.

Toute cryptodevise s’échange entre portefeuilles numériques, protégés par une clé privée, à travers un réseau «Peer-to-Peer» (P2P, que l’on pourrait traduire par «pair-à-pair»), c’est-à-dire sous le contrôle collectif de plusieurs utilisateurs considérés comme égaux et qui veillent aussi à l’émission de nouvelles unités monétaires. Dans ce type de protocole, il n’y a pas d’organe central de contrôle, ni de serveur unique: chaque utilisateur fait office de serveur. Les machines connectées entre elles sont quant à elles appelées les «nœuds» du réseau. Voilà pourquoi on parle de finance décentralisée. 

Les mineurs mettent leur puissance de calcul au service de la sécurisation de la blockchain qui reprend toutes les transactions en BTC dans l’ordre chronologique 

Mineurs: à vos pioches

La traçabilité des transactions d’une cryptomonnaie est assurée par le protocole de la «blockchain» – «chaîne de blocs» en français – déjà évoqué ci-avant. Il garantit notamment la transparence, la sécurité et l’inviolabilité du système. On peut voir la blockchain comme un registre numérique public, infalsifiable et dans la plupart des cas, pseudonyme (l’identité des propriétaires n’est pas connue, mais le pseudonyme des portefeuilles virtuels l’est sous forme d’une clé publique), ou encore, comme un livre de compte virtuel permettant de référencer et de sécuriser toutes les transactions relatives à une cryptomonnaie depuis sa création. Tout le monde peut y contribuer mais personne ne peut rien y effacer. Les nœuds doivent en permanence être d’accord sur l’état de ce registre et chaque nœud en reçoit d’ailleurs une copie intégrale à tout moment.

Quand un utilisateur souhaite réaliser une transaction en cryptomonnaie, quelle qu’elle soit, elle est d’abord vérifiée, de façon automatique grâce à une série de calculs, par les nœuds du réseau, autrement dit les ordinateurs des autres utilisateurs. Si la transaction est correcte et faisable (par exemple, le portefeuille X souhaitant transférer 10 jetons au portefeuille Y possède bien lesdits jetons), elle est référencée dans un registre avec la date et l’heure. Les transactions des 10 dernières minutes sont regroupées dans le même registre, qui forme un «bloc».

Ensuite, certains nœuds, appelés mineurs, choisissent de résoudre un problème mathématique complexe afin de trouver la clé qui permettra de sceller le bloc et de le rendre infalsifiable. Cette clé demande un consensus global de la part des nœuds. C’est là que la fonction de «hachage cryptographique (1)» SHA-256 intervient, d’où le nom de cryptomonnaie. Contrairement au cryptage où l’on peut «coder» et ensuite «décoder» le message facilement si l’on en possède la clé, SHA-256 est une fonction mathématique à sens unique. Elle transforme n’importe quelle chaîne de caractères (qu’elle «hache») en un code unique imprévisible représenté par une chaîne de 64 caractères, que l’on appelle empreinte. Si la chaîne d’entrée change ne fût-ce que d’un iota, l’empreinte sera drastiquement différente. Mais pour toute chaîne d’entrée identique, le résultat en sortie est invariable. À partir de l’empreinte, il est théoriquement impossible de retrouver la chaîne d’entrée, à part par essais et erreurs de combinaisons jusqu’à parvenir au résultat escompté, ce qui demanderait un temps infini. 

(1) La cryptographie est une discipline qui, en informatique, permet de coder des données à l’aide d’une clé de chiffrement qui les protège en les rendant inintelligibles si l’on ne possède pas cette dernière, ce à des fins d’anonymat, de confidentialité, d’intégrité ou d’authenticité, par exemple. 

 

Cette fonction, appliquée à une série de caractères correspondant essentiellement aux transactions référencées dans un bloc, donne un certain résultat. Mais si l’on cherche à obtenir un résultat en particulier, par exemple commençant par un certain nombre de 0 (comme c’est le cas dans la blockchain des BTC), alors il faut chercher quelle valeur ajouter à cette série de caractères pour trouver le résultat escompté. Et c’est cette valeur à ajouter qui constitue la clé permettant de sceller le bloc. En cryptographie, on parle de «nonce». Cela désigne un nombre arbitraire qui ne sera utilisé qu’une fois. Il est demandé aux validateurs – les mineurs – d’user de leur puissance de calcul pour trouver ce code unique qu’est le nonce en testant, une à une, différentes possibilités. Dès qu’un mineur a trouvé la solution, cette dernière est communiquée aux autres qui peuvent vérifier que le calcul est correct. Si c’est le cas, le nonce est renseigné par tous dans le bloc en question. L’identifiant du bloc devient alors le résultat de la fonction SHA‑256 et sera repris dans le bloc suivant afin de lier, dans l’ordre, les blocs les uns aux autres.

Un bloc vérifié et scellé est ajouté aux blocs précédents sur tous les nœuds du réseau. Les portefeuilles concernés par les transactions peuvent alors être mis à jour. Après 10 minutes, un nouveau bloc est créé et on recommence ! Tout cela forme une base de données décentralisée sous la forme d’une longue chaîne de blocs ou «blockchain», disponible en ligne et bien moins vulnérable aux attaques qu’un registre présent sur un seul serveur. À la moindre tentative de modification du bloc (même d’une virgule), le résultat donné par la fonction SHA-256 changerait, ce qui enverrait une alerte aux nœuds du réseau et le bloc en question serait refusé. Si un nœud ne trouvait pas le bon résultat et afin de continuer à faire partie du réseau, sa version du bloc devrait être supprimée et remplacée par le bloc valide copié d’un autre nœud.

Envie d’explorer la blockchain des BTC ?
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Preuve de travail

La résolution de ce problème correspond dans le jargon à une «preuve de travail» (PoW pour «Proof-of-Work» en anglais) et on parle de «mining» ou «minage» par analogie avec certaines ressources naturelles comme l’or, qui demande de plus en plus d’énergie pour en extraire de nouvelles quantités. En contrepartie du travail de calcul (et de la dépense énergétique) fourni pour trouver le nonce et aider à sécuriser le réseau, le mineur victorieux gagne une récompense («block reward») en cryptomonnaie nouvellement générée, à laquelle s’ajoutent les frais des transactions reprises dans le bloc. La complexité des calculs est adaptée en temps réel par un algorithme afin que les blocs soient toujours émis à 10 minutes d’intervalle: plus il y a de mineurs connectés, plus les problèmes à résoudre sont compliqués, ce qui permet de garder le contrôle sur le nombre de jetons émis et donc sur la valeur de la cryptomonnaie. Et quand les problèmes mathématiques se compliquent, la puissance de calcul nécessaire et l’électricité requise augmentent également. Au départ, les mineurs pouvaient être des particuliers, mais la difficulté croissante demande maintenant un matériel de pointe souvent détenu par des entreprises spécialisées dans le minage ou par des coopératives de mineurs.

Les mineurs doivent fournir une preuve de travail afin de gagner des BTC nouvellement créés…

… On dit que ces BTC ont été «minés».

Ce concept de minage par «preuve de travail» a été mis au point par Bitcoin avec comme bémol, une limitation en vitesse de traitement des transactions. Au début (à partir du 3 janvier 2009), le nombre de BTC créés et donc récoltés par les mineurs était de 50 par bloc, donc 50 toutes les 10 minutes. Ce nombre diminue de moitié environ tous les 4 ans (donc tous les 210 000 blocs) et est tombé à 6,25 jetons en mai 2020. Cela s’appelle le «halving», provenant du mot anglais «half» qui signifie «moitié». De la sorte, la cryptomonnaie devient de plus en plus difficile à obtenir par minage, à l’instar de certaines ressources naturelles, la protégeant en plus de l’hyperinflation qui pourrait survenir si trop de monnaie était créée. Lorsque 21 millions de BTC seront en circulation, plus aucun nouveau jeton de cette cryptomonnaie ne sera généré et le minage ne permettra donc plus d’en gagner. Cela devrait arriver vers 2140 ! Alors qu’il n’a fallu qu’une dizaine d’années pour créer les 17 premiers millions de BTC, il faudra plus de 100 ans pour générer les 4 derniers millions. La réduction du taux de production de BTC, notamment combinée à la limite du nombre total de jetons qui seront mis en circulation, en font une devise déflationniste.

Le taux de conversion entre cryptomonnaies et devises officielles obéit à la loi de l’offre et de la demande. Il s’agit d’une moyenne des cours sur l’ensemble des plateformes d’échange dans le monde, indicateur pouvant être très volatile. Par exemple, un BTC valait environ 4 € en 2012, 860 € fin 2013, plus de 16 000 € fin 2017 et plus de 37 000 € en mars dernier (avec de nombreuses chutes entre les différentes périodes). Imaginez donc être mineur et récolter 6,25 BTC en récompense pour votre dernière preuve de travail…

Notons que la technologie de la blockchain est applicable à de nombreux autres domaines qui commencent sérieusement à s’y intéresser, comme le transfert de titres de propriété, d’obligations ou les assurances. Et la «preuve de travail» n’est pas le seul moyen de sécuriser une blockchain. Mais, nos neurones ayant déjà pas mal travaillé, je vous propose de laisser cela pour le prochain numéro. Nous y verrons comment il est possible de se procurer des cryptomonnaies et nous passerons à la loupe ce monde virtuel qui regorge de cryptodevises différentes, le tout sous l’œil expert d’une physicienne pour qui le minage de cryptomonnaies n’a plus aucun secret. En attendant, nous vous souhaitons de passer un très bel été. Rendez-vous en septembre pour la suite de nos aventures.

De nos jours, il n’est plus possible pour un particulier de miner du Bitcoin de façon rentable. Cela nécessite un matériel de pointe coûteux que l’on retrouve essentiellement dans des  entreprises spécialisées.

Techno-Zoom

Le Seattle NFT Museum (SNFTM) a ouvert ses portes en janvier dernier. Ce musée, situé au Nord-Ouest des USA, est entièrement dédié à l’art numérique. Un NFT, «Non-Fungible Token» ou «jeton non fongible», est un certificat de propriété lié à un objet – ou plus généralement un actif – numérique unique. L’adjectif «fongible» désigne une chose qui peut être remplacée par une autre tout à fait identique, comme le Bitcoin. En d’autres termes: un BTC vaut la même chose que n’importe quel autre BTC, alors que les NFTs sont uniques et non-interchangeables. Un NFT authentifie une création numérique grâce au principe de la blockchain abordé ci-avant, qui assure traçabilité et sécurité mais n’en confère pas l’exclusivité d’usage: si vous avez acheté le NFT d’une image disponible en ligne, cette dernière pourra malgré tout être téléchargée, copiée, imitée par d’autres internautes. Quel intérêt à part le «bonheur» de posséder l’œuvre numérique originale ? Essentiellement la spéculation ! Mais revenons à Seattle. À la manière d’un musée classique, des œuvres originales sont présentées au SNFTM, sous forme numérique et affichées sur plus de 30 écrans haute résolution. Elles sont accompagnées d’explications sur les technologies utilisées pour les réaliser et sur les artistes digitaux. Mouvements perpétuels et couleurs vives changeantes sont au rendez-vous. Certains NFT se vendent déjà à prix d’or: plus de 69 millions de dollars pour une œuvre de l’artiste numérique américain Beeple ou encore, dans un genre moins «arty», 2,9 millions de dollars pour le premier tweet vendu sous forme de NFT par le co-fondateur de Twitter. À noter que les NFT peuvent en réalité aussi se rapporter à des objets physiques (titres de propriété d’un bien immobilier, tickets pour des évènements, etc.).

https://www.seattlenftmuseum.com/

    Plus d’infos

https://www.rtbf.be/article/les-nft-c-est-rentable-10990090

Une partie de l’œuvre d’art virtuelle de l’artiste Beeple, vendue pour la
modique somme de 69 millions de dollars aux enchères chez Christie’s.


Références

Général

https://www.futura-sciences.com/tech/definitions/cryptomonnaies-cryptomonnaie-18278/

https://www.e-marketing.fr/Definitions-Glossaire/White-paper-239780.htm

https://www.futura-sciences.com/tech/questions-reponses/cryptomonnaies-defi-vs-cefi-definitions-differences-avantages-inconvenients-15971/

https://www.glossaire-international.com/pages/tous-les-termes/devise.html

https://www.ionos.fr/digitalguide/web-marketing/vendre-sur-internet/cryptomonnaie/

https://www.coinbase.com/fr/learn/crypto-basics/what-is-a-token

https://www.dailymotion.com/video/x83h9lv

https://cryptoast.fr/bitcoin/

https://www.fiduciaireassocies.be/blog/cryptomonnaies-quel-regime-de-taxation-en-belgique

https://www.ionos.fr/digitalguide/web-marketing/vendre-sur-internet/cryptomonnaie/

https://www.futura-sciences.com/tech/actualites/cryptomonnaies-banque-france-positive-premiers-essais-stablecoin-officiel-fonde-euro-94813/

https://cryptoast.fr/crypto-monnaies/

https://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/le-fmi-demande-au-salvador-de-renoncer-au-bitcoin-comme-monnaie-officielle-1382095

https://www.rtbf.be/article/pourquoi-le-fmi-exhorte-t-il-le-salvador-dabandonner-le-bitcoin-comme-monnaie-officielle-10924424

https://leseco.ma/opinion/la-cryptomonnaie-interdite-au-maroc-elle-passe-par-linformel.html

https://lentrepreneur.co/finance/crypto/avis-dinterdiction-de-crypto-emis-par-lassociation-des-banquiers-du-nepal-27012022

https://www.journaldunet.fr/patrimoine/guide-des-finances-personnelles/1210185-bitcoin-definition-evolution-du-cours-comment-en-acheter/

https://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/le-bitcoin-devient-une-monnaie-officielle-en-centrafrique-1403358

 

Mineurs : à vos pioches & Preuve de travail

https://www.lafinancepourtous.com/decryptages/politiques-economiques/theories-economiques/hyperinflation/

https://cryptoast.fr/bitcoin/

https://www.youtube.com/watch?v=6uYRN6b5EMU

https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&cad=rja&uact=8&ved=2ahUKEwiolqaYvMr2AhUG16QKHTJHCaEQFnoECDoQAQ&url=https%3A%2F%2Fwww.gendarmerie.interieur.gouv.fr%2Fcrgn%2Fcontent%2Fdownload%2F996%2Fdocument%2FNote%2520Blockchain.pdf%3FinLanguage%3Dfre-FR%26version%3D6&usg=AOvVaw2p4YbnTBHAQDzX-11koxrt

https://cryptoast.fr/qu-est-ce-que-le-pow-proof-of-work/

https://passioncrypto.com/definition-nonce-cryptographie/ 

https://cryptoast.fr/hash-hachage-bitcoin-blockchain/

https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/cryptographie/20864

https://www.futura-sciences.com/tech/definitions/tech-cryptographie-1707/

https://www.futura-sciences.com/tech/questions-reponses/internet-revolution-blockchain-definition-fonctionnement-perspectives-7145/

https://btcdirect.eu/fr-be/quest-ce-quun-bitcoin-block-halving

https://www.cointribune.com/tribunes/tribune-cryptomonnaies-geopolitique/bitcoin-btc-vive-la-deflation/

https://fr.beincrypto.com/marches/51881/bitcoin-btc-deflation-de-99-996-contrairement-inflation-mondiale/

https://www.lafinancepourtous.com/decryptages/politiques-economiques/theories-economiques/deflation/

Techno-zoom

https://www.tom.travel/2022/02/02/nft-museum-le-premier-musee-dedie-a-lart-numerique/?utm_source=newsletter-1119-Il%2Bn%2527est%2Bpas%2Btrop%2Bart&utm_medium=Email&utm_campaign=Newsletter

https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/fongible/34510

https://www.bfmtv.com/economie/patrimoine/placements-epargne/tout-comprendre-pourquoi-il-est-tres-risque-d-investir-dans-les-nft_AN-202202150176.html

https://www.nftmuseum.art

https://www.connaissancedesarts.com/musees/nft-ouverture-dun-musee-entierement-dedie-aux-oeuvres-de-crypto-art-a-seattle-11169559/

https://www.seattlenftmuseum.com

https://aibsystemportal.com/lart-et-la-culture/

https://ethereum.org/fr/nft/

https://www.francetvinfo.fr/culture/l-artiste-beeple-vend-une-oeuvre-numerique-69-3-millions-de-dollars-chez-christie-s-un-record_4329055.html

  

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