ENCOS signifie European Nanoelectronics Consortium for Sustainability ou consortium européen de nanoélectronique pour la durabilité. Fondé en janvier 2017 par le Dr Thomas Ernst, directeur scientifique au Leti, Institut de recherche technologique à Grenoble dépendant du CEA Tech (Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives), et par Jean-Pierre Raskin, ingénieur et professeur au Pôle d’ingénierie électrique de l’Université catholique de Louvain, ce consortium de recherche encourage les acteurs du secteur des objets connectés à avoir une approche globale et collaborative dans la conception de leurs appareils électroniques. Il ne s’agit plus seulement de mettre en balance le coût et les performances techniques et technologiques de l’objet connecté. Il faut également tenir compte d’autres facteurs issus de l’écologie, de la géopolitique et de l’éthique pour n’en citer que quelques-uns. Des chercheurs de différentes disciplines telles que la science et l’ingénierie, mais également la philosophie, l’anthropologie, la sociologie et l’économie font d’ailleurs partie d’ENCOS, qui se veut un relai entre l’industrie, les autorités et les utilisateurs, tous 3 concernés par les procédés de fabrication des objets connectés et leur éventuelle évolution (nous l’espérons !) vers une approche plus globale et plus responsable.