À la Une du cosmos

Le Petit Nuage de Magellan est fait de 2 galaxies naines situées l’un derrière l’autre et séparées de 15 000 années-lumière. 

Lumière ! Sur Mars, on vient de dévoiler les lueurs vertes émises par les atomes d’oxygène martien côté nuit. Sur le Soleil, un phénomène de type auroral a été observé au-dessus d’une tache solaire – il impliquerait des électrons de grande énergie piégés dans un champ magnétique. 

Composition ! 1) Pour la première fois, des molécules simples contenant du phosphore ont été découvertes à la périphérie de la Galaxie, dans un nuage dense. Les abondances sont comparables à celles que l’on observe plus près du centre galactique, ce qui reste à expliquer. 2) Autre ingrédient important en astrobiologie: le cyanure d’hydrogène, qu’on vient de trouver dans les geysers d’Encelade. L’océan souterrain regorgerait ainsi d’énergie chimique. En parallèle, 17 exoplanètes froides et peu denses pourraient ressembler aux lunes glacées comme Encelade, reste à vérifier si elles possèdent des geysers (une vérification actuellement possible pour 2 cas). 3) Le JWST a trouvé de nombreuses molécules organiques relativement complexes près d’une trentaine de proto-étoiles ainsi qu’un cocktail eau/silicates/dioxyde de soufre dans l’atmosphère de l’exoplanète WASP-107b. 

1) Alors que MAVEN a enregistré un «trou» dans le vent solaire il y a un an (dû à un vent rapide balayant tout sur son passage), certains s’inquiètent de l’impact des tempêtes solaires sur les signaux ferroviaires actuels et d’autres étudient en détail la tempête solaire exceptionnelle de 1872, qui a perturbé les infrastructures technologiques de l’époque.
2) Plus lointain (2 milliards d’années-lumière), le GRB 221009A, le sursaut gamma le plus brillant jamais détecté, a aussi eu des conséquences: il a déclenché des détecteurs de foudre en Inde… et aussi perturbé l’ionosphère côté jour !

Des terrains sur Mercure présentent des signatures chimiques de composés volatils – il pourrait s’agir de glaciers salins qu’on retrouve dans certaines régions terrestres aux conditions d’habitabilité extrêmes. 

1) On pense souvent que Jupiter joue un rôle protecteur pour notre planète mais une étude montre que, dans d’autres systèmes planétaires, les géantes ont tendance à expulser les planètes plus petites de la zone habitable. 2) En parallèle, il y a trop peu de planètes avec une taille entre 1,5 et 2 fois la Terre: en fait, certaines «sous-Neptunes» sont si chaudes que leur atmosphère part et elles deviennent… des «super-Terres». 3) Enfin, les modèles de formation planétaire peinent à expliquer LHS 3154b, une planète trop massive (13 fois la Terre) par rapport à son étoile, une naine ultrafroide (9 fois moins massive que le Soleil).