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Jean-Claude Quintart • jc.quintart@skynet.be

© IAC – AGC Automotive Europe, © IBA, © Masthercell, Freepik,
luis_molinero/Freepik, © UCLouvain, yanalya/Freepik

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Une porte intelligente

La solution semble taillée pour un prochain James Bond et pourtant, elle s’adresse à notre future voiture ! Présentée au dernier Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas et née d’une collaboration entre Automotive Components Group (IAC) et AGC Automotive Europe, la StreetSmart Door fédère technologies novatrices et matériaux avancés afin de booster la sécurité des passagers et des conducteurs de demain. Son concept s’appuie sur des surfaces modelées en verre harmonieusement intégrées dans le panneau de la porte, un écran d’affichage lié au système de contrôle par caméra numérique latérale et sur des commandes d’éclairage et de confort. En opération, le système peut supporter l’ensemble des types de conduite (avec conducteur, en autonome et en covoiturage) à la fois pour les applications actuelles et futures. Enfin, tout en finesse, le design offre des enceintes en verre, des matériaux de qualité supérieure et un éclairage d’ambiance dynamique propice aux personnalisations de l’habitacle du véhicule.

Un produit hautement résistant aux chocs recouvre le verre ultra-mince (0,5 mm) développé par le wallon AGC, qui facilite le nettoyage de l’écran tactile et renforce le toucher soyeux. Associées au design remarquable de l’ensemble, les enceintes en verre transparent réduisent la complexité de production et génèrent des économies de poids de 50% par rapport à des haut-parleurs classiques. Notons encore que ces enceintes proposent aux passagers une expérience acoustique unique via une diffusion immersive du son dans tout l’habitacle. Remplaçant les traditionnels miroirs latéraux, le système de contrôle par caméra est doté d’ailes profilées repliables munies de caméras à plage dynamique très étendue, d’un écran tactile de 7 pouces et d’un rétroviseur digital offrant au conducteur de nombreux avantages: champ de vision élargi, élimination des angles morts, écrans antireflet, vision nocturne, etc. Lové dans l’accoudoir, l’écran est composé de surfaces explorables au toucher par une interface intuitive, évitant au conducteur de quitter la route des yeux.

Pour Dave Pascoe, Chief Technical Officer d’IAC, «Notre force est de pouvoir intégrer de multiples innovations pour des intérieurs prêts à l’emploi. En exploitant notre R&D d’envergure mondiale et notre réseau de production, nous nous assurons que le raffinement et l’ergonomie de la StreetSmart Door répondent facilement aux requêtes des différents utilisateurs, tout en veillant à fournir efficacement et sûrement nos clients». De son côté, Jean-Marc Meunier, Regional President pour l’Europe d’AGC Automotive Company: «Le recours au verre couvrant les interfaces s’étend des dispositifs intelligents aux intérieurs de véhicule et les applications sur mesure du verre intérieur optimisent le design». Une fois encore, le verrier wallon a fait montre d’un savoir-faire particulier, fruit d’une expérience qui plonge ses racines dans l’histoire du verre. Basé à Louvain-la-Neuve, AGC Automotive Europe est le spécialiste de la production de vitrages (première monte et remplacement) et de verre intérieur pour le marché automobile. Le néo-louvaniste offre également des modules complets prêts à l’assemblage, des fonctions à haute valeur ajoutée (antennes, senseurs, dispositifs chauffants), des vitrages aux propriétés renforcées et de l’isolation thermique et acoustique. Au cœur des développements d’AGC, le Technovation Center de Charleroi mobilise 250 ingénieurs et chercheurs et consacre 50% de son budget à la recherche et développement de produits, solutions et procédures de fabrication durables.

http://www.agc-automotive.com

http://www.agc-glass.eu

http://www.streetsmartdoor.com

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La protonthérapie débarque en Wallonie

Après avoir engrangé des contrats à travers le monde, IBA va enfin installer une solution de protonthérapie en Wallonie, plus exactement à Charleroi. Une commande passée conjointement par l’Université libre de Bruxelles (ULB), l’Université de Liège (ULiège), l’Université de Namur (UNamur) et l’Université de Mons (UMons). Oscillant entre 25 et 30 millions d’euros, ce contrat comprend l’installation d’une solution compacte de protonthérapie Proteus®ONE, des services et des programmes de recherche conduits en collaboration avec les 4 universités à la base du projet. Notons que l’Université catholique de Louvain (UCLouvain) rejoindra les partenaires du projet pour des travaux de recherche complémentaires.

Cette commande porte à 25 le nombre de solutions compactes de protonthérapie vendues à ce jour par IBA. Elle est aussi le second contrat signé en Belgique et surtout, le premier passé en Wallonie. Une belle victoire donc pour la société wallonne de Louvain-la-Neuve. Équipée de la technologie Intensity Modulated Proton Therapy (IMPT), la solution Proteus®ONE bénéficie des dernières avancées développées par IBA en coopération avec des instituts de recherches cliniques de réputation mondiale. Plus compacte, plus abordable, plus facile à installer et à financer et conviviale à exploiter sont quelques-unes des caractéristiques permettant à Proteus®ONE d’être accessible à toujours plus d’institutions et de patients à travers le monde. Depuis son quartier général de Louvain-la-Neuve, IBA gère plus de 1 500 personnes dans le monde qui installent ses systèmes en Europe, aux États-Unis et dans de plus en plus de pays émergents.

https://iba-worldwide.com/ 

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Thérapie cellulaire en plein boom

Professionnel de la thérapie cellulaire, MaSTherCell a inauguré, fin 2018, une nouvelle aile de production de quelque 600 m² sur son site de Gosselies (Charleroi). Point d’orgue d’un programme d’investissements qui dote l’entreprise de 5 nouvelles salles blanches à la pointe de l’art, cet agrandissement permet à MaSTherCell de doubler ses capacités de production et de rencontrer les demandes d’un marché en hausse.

Fondé en 2011, MaSTherCell produit du matériel pour le compte de clients en tant que spécialiste de la thérapie cellulaire, niche particulièrement féconde tant au niveau des maladies rares que des pathologies courantes. En 2018, l’entreprise a engagé plus de 60 personnes, portant ses effectifs à 145 personnes, chiffre qui devrait atteindre les 250 dans un avenir proche.

Racheté en 2015 par l’israélo-américain Orgenesis, MaSTherCell est, suite à un partenariat conclu entre son actionnaire et le Fonds de pension américain Great Point Partners, devenu la clé de voûte d’un réseau global tant en production qu’en Recherche et Développement.

http://www.masthercell.com

https://www.orgenesis.com

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Cancer du pancréas à l’étude

Le cancer du pancréas est celui qui tue le plus, pratiquement tous les patients atteints y succombent ! Une situation alarmante et d’autant plus critique que chaque année, plus de 1 500 nouveaux cas sont détectés en Belgique, dont seuls 15% sont jugés opérables lors du diagnostic. Un triste constat qui ne pouvait laisser de marbre la communauté scientifique.

Une étude portant sur la redéfinition de sous-types de cancer du pancréas et basée sur l’analyse de 309 échantillons a donc été conduite par 5 hôpitaux universitaires belges et français, dont Erasme et Jules Bordet pour la Belgique. À cette occasion, 5 sous-types de cancer ont pu être identifiés, chacun présentant un pronostic différent et des caractéristiques propres pouvant mener à prédire la pertinence de certains traitements comme l’immunothérapie, par exemple. 

«L’originalité de ces travaux repose dans le fait que notre classification tient compte de 2 parties composant la tumeur: les cellules tumorales et le micro­environnement tumoral, dont on connaît le rôle actif dans la tumeur», explique Francesco Puelo, gastroentérologue à la Clinique d’Oncologie digestive de l’Institut Jules Bordet. «Suite à cette découverte, il conviendra d’établir au plus vite un consensus international sur les sous-types de cancer du pancréas, comme nous l’avons fait il y a quelques années pour le cancer du côlon, et avancer sur une classification utilisable en routine et recherche clinique», ajoute Jean-Luc Van Laethem, chef de la Clinique d’Oncologie digestive à Erasme. Ces travaux ont fait l’objet d’une publication dans la revue américaine Gastroenterology Journal de décembre dernier.

https://www.bordet.be

https://www.gastrojournal.org

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Le glaucome a du mouron à se faire

Tout va bien pour Istar Medical, dont le premier essai STAR-I de chirurgie micro-invasive du glaucome chez l’homme avec le dispositif MINIject™ en utilisation stand-alone, confirme la sureté et l’efficacité du MINIject™ pour réduire de manière significative la pression intraoculaire (PIO) et alléger le traitement médicamenteux des patients atteints de glaucome. Concrètement, l’essai montre que l’implantation du MINIject™ provoque une réduction moyenne de la PIO de 32,6% jusqu’à une pression moyenne de 15,6 mmHg en un an. Grâce à cette solution, 75% des patients ont pu éviter la reprise des collyres anti-glaucomateux et cerise sur le gâteau, aucun effet indésirable oculaire grave n’a été relevé et aucun patient n’a dû par la suite subir de chirurgie du glaucome.

Fondé en 2011 et installé à Wavre, Istar Medical développe des implants ophtalmiques innovants pour le traitement du glaucome, deuxième cause de cécité dans le monde. L’entreprise wallonne développe ses solutions, sur base du matériel STAR®, de l’Université de Washington à Seattle, produit dont la porosité offre des caractéristiques antifibreuses et anti-inflammatoires exceptionnelles et qui est à la base du MINIject™, dispositif de chirurgie non-invasive du glaucome. Ce type d’intervention sur le glaucome a aujourd’hui le vent en poupe et on estime que le marché devrait atteindre le milliard de dollars en 2020.

https://www.istarmed.com

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L’amélioration de la santé féminine en ligne de mire

Professionnel de la santé féminine, Mithra se targue aujourd’hui d’avoir dans ses tuyaux un blockbuster potentiel en periménopause grâce à un produit candidat à base d’Estetrol 4. Débutant 3 ans avant la ménopause et finissant un an après, la périménopause est une étape particulièrement pénible pour les femmes, qui se caractérise par des règles irrégulières persistantes, de fortes fluctuations des niveaux hormonaux, une absence d’ovulation, l’apparition de symptômes vasomoteurs ainsi que dans certains cas, des symptômes dépressifs comme des sautes d’humeur, de l’irritabilité et des problèmes de concentration.

Actuellement, aucune solution n’apporte simultanément une contraception efficace et un soulagement des symptômes vasomoteurs. D’où l’intérêt du produit candidat PeriNesta, dont la formulation devrait soulager les bouffées de chaleur ou les symptômes vasomoteurs tout en offrant une contraception fiable. Une bonne nouvelle pour les femmes en quête d’un contraceptif au rapport bénéfices/risques amélioré et soulageant en même temps les symptômes vasomoteurs. Selon les analyses commerciales, un tel produit pourrait bénéficier annuellement à 18 millions de patientes aux États-Unis et sur les marchés clés européens.

D’où la joie de François Fornieri, CEO de Mithra, pour qui: «L’entrée de Mithra sur la niche de la périménopause représente une nouvelle opportunité commerciale majeure car PeriNesta pourrait devenir le premier produit commercialisé en adéquation avec les besoins des femmes durant cette période délicate de leur vie». Plus précis encore, le Professeur Jean-Michel Foidart, Secrétaire perpétuel de l’Académie royale de médecine de Belgique, déclare sans ambages que «Le programme PeriNesta représente une perspective intéressante, sachant que le risque de thrombo-embolie veineuse augmente avec l’âge chez les utilisatrices de contraceptifs oraux combinés».

Dans la foulée, Mithra a également annoncé le début du recrutement de patients pour la phase III de son Donesta® prévu au 3e trimestre de cette année. Candidat de traitement hormonal de nouvelle génération, Donesta® cible les symptômes vasomoteurs des femmes ménopausées. Les résultats positifs déjà engrangés poussent la société wallonne à accélérer les opérations de phase III afin de le lancer commercialement le plus vite possible. Avec un marché mondial de la ménopause estimé aujourd’hui à 8,6 milliards de dollars et qui atteindra les 16 milliards en 2025, Mithra a raison de presser le pas. Vite mais sans bâcler les tâches. Ainsi, elle s’associera à ICON, organisation internationale à la pointe en recherches et essais cliniques pour les études sur le traitement des symptômes vasomoteurs notamment et collaborera avec la société de conseil américaine LBR, spécialisée dans les services cliniques et réglementaires et particulièrement réputée dans la gestion des projets axés sur la santé féminine. Mithra fera aussi appel à Rothschild & Co Global Advisory Services pour trouver le meilleur partenariat pour la vente de licences commerciales aux États-Unis et en Europe de ses solutions concernant la ménopause et la périménopause. Enfin, des profils haut de gamme seront également engagés pour étoffer les capacités internes de l’entreprise.

https://www.mithra.com


COUP D’CRAYON

    VINCE • contact@cartoonbase.com

Quand les animaux de nuit sortent de leurs nids douillets à la tombée de la nuit, la course à la survie est lancée. Papillon de nuit et chauve-souris n’échappent pas à cette règle universelle. Surtout lorsque la première est le plat gastronomique préféré de la seconde. Mais comment font-ils pour se repérer quand l’une et l’autre n’ont pas tous leurs sens ? En effet, la chauve-souris ne voyant pas clair dans l’obscurité a développé un système de sonar pour localiser sa proie sourde. Mais cette dernière, notamment la race de papillon africain Bunaea alcinœva, a réussi ingénieusement à absorber ses ultrasons se rendant discrète et passant ainsi des nuits paisibles. Vous avez dit chat et souris ? 


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Le travail flexible: une réalité

Il est mort et bien mort le célèbre nine to five qui rythma nos horaires de travail pendant des décennies. Au Royaume-Uni, seuls 6% de la population active bossent encore sur un horaire 9-5. «La flexibilité de l’horaire de travail est devenue une priorité essentielle pour les salariés qui y trouvent un équilibre entre vie professionnelle et vie privée» note Alex Dossche, Managing Director chez Sage Belux. De fait, interrogés par Sage People lors d’une enquête, plus de 80% des 3 500 salariés dans le monde accordaient une grande importance à la valeur du travail flexible et à distance qui permet de rencontrer les besoins personnels et familiaux et permet d’éviter matin et soir les embouteillages des heures de pointe. Bref, autoriser les salariés à contrôler leur horaire de travail va aujourd’hui de soi. Et quelques bonnes raisons devraient inciter les entreprises à ouvrir leurs plages de travail. 

La césure entre vie professionnelle et vie privée est devenue une frontière floue. Aujourd’hui, nous sommes capables de participer à des réunions virtuelles, de travailler à distance, d’avoir des jours de congé à la demande, etc. Les responsabilités professionnelles étant devenues transversales et les interactions entre personnes souvent dans des fuseaux horaires différents, on peut revoir la manière, le moment et l’endroit où preste le salarié. Une évolution culturelle que les entreprises doivent accepter si elles entendent motiver et retenir leurs salariés. Un point capital lorsqu’on sait qu’une étude récente révèle que 54% des salariés aimeraient changer de travail uniquement pour y gagner en flexibilité. Dans la course aux talents que nous connaissons, offrir la flexibilité est le moyen d’attirer les meilleurs pour être ultra compétitif et faire ainsi la différence entre réussite et échec.

L’enquête de Sage montre que le travail flexible booste aussi la productivité. Considérant que les salariés ne prestent généralement que 30 heures/semaine, cela signifie qu’ils sont au boulot pendant une journée complète sans travailler. D’autre part et toujours selon les réponses fournies à Sage, les salariés qui travaillent encore 40 heures/semaine ont le sentiment de n’être productifs de pendant 3,75 jours sur les 5 que compte la semaine de travail. Dans ces conditions, offrir aux salariés la liberté de travailler selon la manière la plus adéquate pour eux réduirait cet écart de productivité, permettant aux entreprises de tirer le meilleur parti de leurs effectifs. Un geste gagnant-gagnant, au moment où les salariés aiment se savoir estimés et reconnus pour 65% des personnes interrogées par Sage. Accorder à un salarié la liberté de travailler comme il l’entend, c’est montrer qu’il est un membre estimé de l’équipe en qui l’entreprise a entièrement confiance. Cette considération lui donnera des ailes, le rendant plus productif encore. Qui plus est, la flexibilité contribuera à son bonheur en lui évitant, notamment, le stress des embarras de circulation et autres contraintes horaires. À ces atouts s’ajoute la technologie qui, aujourd’hui, permet à un salarié de travailler à peu près depuis n’importe quel endroit ! À l’ère de la disruption continue et de la concurrence sans pitié, le travail flexible est une donne que les entreprises ne peuvent plus se permettre d’ignorer. Tel est le conseil de Sage, leader mondial des technologies au service de la gestion des entreprises.

https://www.sage.com

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Projet européen

Avec plus de 410 millions de personnes atteintes par le diabète, mieux comprendre les mécanismes à l’origine de cette pathologie afin de concocter des traitements nouveaux est aujourd’hui une obligation. C’est dans cet esprit que le Conseil Européen de la Recherche a décidé d’apporter son soutien au ULB Center for Diabetes, dirigé par Esteban Gurzov, afin qu’il conduise à bien son projet visant à comprendre pourquoi et comment des désordres métaboliques comme le diabète se développent chez les patients.

Sur ce terrain, Esteban Gurzov et son équipe lorgnent sur le rôle d’enzymes dites protéines tyrosine phosphatases ou PTPs. D’après leurs premiers résultats, ces protéines jouent le rôle d’interrupteurs moléculaires dans les voies de signalisation liées à l’insuline ou au glucose, les PTPs orienteraient le destin des cellules métaboliques vers le développement du diabète. «Mon hypothèse est que ces PTPs sont impactées par le contexte inflammatoire, observé sous des conditions pathologiques dans le foie et le pancréas. Ce stress oxydatif perturberait l’activité des PTPs, ce qui déclencherait ainsi la maladie», explique le chercheur. Afin de valider cette approche, il entend identifier les PTPs importantes et déterminer ensuite leur rôle dans les réponses cellulaires et le développement de l’obésité et du diabète. Esteban Gurzov entend enfin tester de nouvelles méthodes thérapeutiques ciblant les PTPs pour prévenir ou inverser ces désordres métaboliques.

https://www.ulbcdiabres.com

https://erc.europa.eu

09

Le premier Generet

Miikka Vikkula, professeur rattaché au Laboratoire de génétique humaine de l’Institut de Duve et au centre de recherche biomédicale multidisciplinaire de la faculté de médecine de l’Université Catholique de Louvain (UCLouvain), a reçu le premier Prix Generet pour ses travaux de recherche sur les causes génétiques des anomalies vasculaires. Plus de 40 variantes d’anomalies vasculaires sont recensées, allant de la forme la plus bénigne (petites taches sur la peau) à des malformations plus étendues, très invalidantes et douloureuses, pouvant provoquer des saignements ou prédisposer le patient à de fréquentes infections. Sous le poids de la douleur, certains ne peuvent rester debout ou assis plus de 20 minutes, d’autres sont incapables d’écrire plus de quelques minutes ou craignent le regard des autres sur leurs lésions visibles, notamment au visage. Maladie rare, une personne seulement sur 5 000 est affectée d’une malformation vasculaire.

Attaché à cette maladie, Miikka Vikkula a, il y a une décennie, fait un pas en avant en identifiant une anomalie génétique expliquant une des formes de malformations génétiques. Poursuivant ses travaux, lui et son équipe n’ont cessé d’étendre leurs connaissances à d’autres formes d’anomalies vasculaires et continué à dresser des modèles de recherche pour avancer toujours plus loin sur la question. En 2015, ils ont démontré l’efficacité d’un traitement médicamenteux améliorant la qualité de vie des personnes souffrant de certaines anomalies vasculaires.

Géré par la Fondation Roi Baudouin, le Fonds Generet entend booster un élan envers la recherche sur les maladies rares. Pour rappel, une maladie est qualifiée de rare lorsqu’elle touche moins d’une personne sur 2 000. Sachant qu’il existe près de 8 000 maladies répondant à ce critère, ce sont 6 à 8% de la population mondiale qui sont concernés. En Belgique, le nombre de personnes atteintes est estimé à un demi-million. Pendant 20 ans, le Fonds décernera chaque année un Prix scientifique de 1 million d’euros, devenant ainsi l’une des plus importantes distinctions en matière de recherche biomédicale du royaume. La sélection est organisée par le Fonds de la Recherche Scientifique (FNRS) en collaboration avec le Fonds voor Wetenschappelijk Ondeerzoek – Vlaanderen  (FWO).

https://uclouvain.be
https://www.kbs-frb.be
https://www.fwo.be


LE CHIFFRE

7,95

Nous dépensons de plus en plus en ligne. Ainsi, d’après une enquête réalisée à la demande de BeCommerce Market par GfK, avec le soutien de Google, Worldline et PostNL, les achats en ligne des Belges atteignaient, pour les 3 premiers trimestres de 2018, quelque 7,95 milliards d’euros. Soit un bond de 7% par rapport à la même période de l’année précédente. «Les derniers chiffres montrent qu’aujourd’hui, 18% des dépenses des belges sont effectuées en ligne et font aussi apparaître des écarts entre les différentes régions du pays» déclare Sofie Geeroms, managing director de BeCommerce. Et de préciser «Que la Flandre, avec plus 9%, a connu la plus forte augmentation des dépenses en ligne par rapport à la Wallonie et à Bruxelles, qui ont connu une augmentation de 5%» Si globalement, les 18% des dépenses effectuées en ligne ne présentent pas de disparité entre la Flandre et la Wallonie, en revanche, on relève des types de comportements différents entre les 2 régions. Ainsi, les Flamands dépensent plus pour les services en ligne (68%) que les Wallons (61%) où les opérations en ligne pour les services ont légèrement diminué. En tête du hit-parade des achats en ligne, on trouve les billets d’avion et l’hébergement. Ont connu une hausse spectaculaire, les dépenses en jouets, habillement, santé et beauté.

Au niveau des outils utilisés, si l’ordinateur portable arrive toujours en tête avec 56%, il enregistre néanmoins un recul marqué au profit du smartphone (27%) qui gagne toujours plus de terrain. Enfin, côté modes de paiement, la carte Bancontact est toujours le moyen le plus populaire devant les cartes de crédit, tandis que PayPal poursuit son ascension.

https://www.becommerce.be 

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