Et si
on n’avait jamais marché sur la Lune ?

Géraldine TRAN – Rédac’chef 

En ces temps troublés, où nous travaillons à la maison, où nos loisirs, sorties et contacts sociaux sont plus que limités, où nous passons ces heures «perdues» avec nos ordinateurs, tablettes, téléphones et télévisions, où nos cerveaux sont repliés sur eux-mêmes, il est difficile de faire un tri dans les informations que nous recevons des différents médias. Où est la vérité sur ce qui se passe ? Dans les statistiques ? Dans ce que nous disent les politiques et les experts qu’ils ont mandatés ? Dans les études scientifiques ? Les infos émanent de partout mais disent tout et son contraire. L’heure du vaccin a sonné. Est-il fiable ? Qui l’a conçu ? À qui «profite le crime» ? Parce que cette pandémie, c’est sûr et certain, c’est un complot d’envergure mondiale pour vendre à prix d’or un vaccin qui était sans doute déjà prêt depuis longtemps et qui va rapporter des milliards aux cupides comploteurs dénués de morale. De toute façon, ce n’est pas possible de mettre au point un vaccin si rapidement et surtout, de le mettre sur le marché. Il y a forcément un «truc» qu’on ne nous dit pas. Voilà un argument typique du conspirationniste et ce qui revient dans les discussions, dans les (faux) débats sur Internet ou sur les réseaux sociaux. Bien que les 2 sujets soient liés dans la mesure où les complotistes (et parfois le grand public) ont tendance à s’informer via des sources peu fiables, je ne reviendrai pas sur le problème des fake news déjà évoqué dans un précédent numéro. Ici, Philippe Lambert a mené l’enquête, en compagnie de Kenzo Nera, chercheur à l’Unité de psychologie sociale et interculturelle de l’ULB, sur les complotistes. Ceux-là même qui prétendent que l’homme n’a jamais mis un pied sur la Lune. Quel est leur profil social et psychologique ? Sont-ils rationnels ? Ce dossier éclairera sans doute vos idées et vous donnera des outils pour considérer certaines informations, a priori plausibles, autrement…

Par ailleurs, même si Noël et nouvel an se dérouleront en cercle très restreint, cela n’empêchera pas les bouchons de sauter et les verres de tinter. Après tout, tout le monde a bien besoin d’oublier ce climat peu réjouissant grâce à un petit verre. Ça ne fait de mal à personne. Et bien, si ! Aux ados notamment ! Il a été démontré qu’une consommation précoce d’alcool pouvait faire des dégâts neurologiques sur leur cerveau, qui est encore en pleine construction. Ça se passe au niveau du cortex préfrontal: un abus d’alcool, en fonction de l’âge de l’enfant, peut avoir de plus ou moins lourdes conséquences, invisibles dans un premier temps, et entraîner, plus tard, des problèmes d’anxiété, de dépression, de flexibilité et… d’addiction. Mieux vaut prévenir que guérir, alors on préfère vous prévenir dans la rubrique «Société» de ce numéro.

Après ces mises en garde, retrouvons vite un peu d’optimisme et d’espoir avec toutes les nouvelles positives qui ponctuent ce dernier magazine de 2020. Je vous souhaite de n’en garder que le meilleur et de profiter de chaque instant de joie parmi les vôtres. «Accepte ce qui est, laisse aller ce qui était et aie confiance en ce qui sera», Bouddha. 

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