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Jean-Claude Quintart • jc.quintart@skynet.be

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Fondation Roi Baudouin – Dépôt BUMP, © ISOPIX/AP, skywin, Alena Shekhovtcova/Pexels

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Cancer du sein: de nouveaux progrès

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Ne touchant qu’1 homme pour 100 femmes, le cancer du sein est un véritable fléau pour la gent féminine, dont il est le cancer le plus fréquent. On comprend donc le pourquoi de tant d’espérances dans les travaux de recherche sur le sujet. Qui, à petits pas peut-être, avancent, et même bien. S’il reste encore du chemin, la dernière découverte des chercheurs de l’Institut Bordet augure favorablement quant à l’avenir du traitement de ce cancer.

Lorsque les cancers du sein progressent, on note fréquemment le développement de métastases hépatiques chez les patientes, qui représentent une cause majeure de mortalité. Si l’ablation chirurgicale de ces lésions, exclusivement localisées dans le foie, peut améliorer de manière très significative la survie, voire parfois aboutir à une guérison, l’oncologue ne possédait à ce jour pas de facteur pouvant lui permettre de prédire quelles seront les patientes opérables. C’est ici que les travaux de Bordet, en collaboration avec l’Universitair Ziekenhuis Antwerpen (UZA) et l’Universitair Ziekenhuis Leuven (UZLeuven), apportent de premiers éléments. Lancés par Vincent Donckier, chef du Service de chirurgie de l’Institut Bordet, les travaux en question sont une étude rétrospective basée sur un échantillon d’une quarantaine de patientes. «Celle-ci nous a permis d’observer que les métastases hépatiques du cancer du sein pouvaient s’organiser en 2 types de microstructures dans le foie: une forme dans laquelle les cellules cancéreuses sont entourées par une capsule fibreuse (forme desmoplastique) et une autre dans laquelle les cellules cancéreuses infiltrent directement le foie», expliquent les chercheurs. Ce qui implique que les résultats de la chirurgie seront différents. Ainsi, les métastases desmoplastiques permettent d’entrevoir des survies à long terme, tandis que les métastases de type infiltrant récidivent rapidement après l’intervention.

«Dans la chirurgie du cancer, la sélection des patients est un point crucial et ceci est particulièrement vrai pour la chirurgie des métastases hépatiques du cancer du sein. Actuellement, nous n’avons pas de moyen fiable pour distinguer les patientes chez qui cette intervention a des chances de réussir et celles chez qui elle sera malheureusement inutile», explique Vincent Donckier. Mais précise-t-il: «Nos observations sont prometteuses et nous espérons qu’elles pourront contribuer au développement de nouveaux modèles de décision thérapeutique, mieux personnalisés, en guidant le choix du traitement selon la biologie du cancer, dans chaque cas individuel». Le travail de Vincent Donckier et de son équipe a été publié dans un article titré Association between the histopathological growth patterns of liver metastases and survival after hepatic surgery in breast cancer patients, que vous pouvez consulter via le lien: https://rdcu.be/ccqxa.

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Coup double pour Cédric Blanpain

En quelques jours, le Professeur à l’Université libre de Bruxelles, investigateur de Welbio et directeur du Laboratoire des cellules souches du cancer, a reçu le prix Francqui 2020 et réalisé, avec son équipe, une découverte majeure en oncologie. À gros traits, on peut dire que l’équipe de recherche a identifié pour la première fois les fonctions de FAT1, l’un des gènes les plus fréquemment mutés dans le cancer. Pour former des métastases qui dissémineront le cancer, des cellules quittent la tumeur primaire et, via le sang, partent coloniser des organes lointains et former des métastases distantes.

Il était suggéré que la TEM (transition épithéliomésenchymateuse, processus permettant aux cellules cancéreuses de supprimer leurs caractéristiques épithéliales pour acquérir des propriétés de cellules mésenchymateuses, dotées de capacités migratoires et invasives) était importante pour lancer la cascade métastatique et permettre aux cellules cancéreuses de migrer de la tumeur primaire. Si les mutations génétiques favorisant la TEM étaient inconnues, en revanche, on savait que FAT1 était l’un des gènes les plus fréquemment mutés. Et que ces mutations engendraient une perte de fonction de ce même gène, suggérant ainsi qu’il opérait comme un suppresseur de tumeur, empêchant le développement du cancer. Toutefois, au-delà de ce constat, le rôle de FAT1 restait nébuleux.

D’où l’importance des résultats des travaux de Cédric Blanpain qui montrent, pour la première fois, que la perte de FAT1 favorise la TEM, les caractéristiques invasives et les métastases dans le carcinome spinocellulaire (un type de cancer de la peau), deuxième cancer le plus fréquent chez les humains – le cancer du poumon étant le plus létal – et les tumeurs de la tête et du cou. Pour les spécialistes, la découverte montre que la perte de fonction de FAT1 suscite un état hybride, caractérisé par la co-expression des gènes épithéliaux et mésenchymateux dans les cellules tumorales, que cet état génère les métastases et est associé à de piètres résultats cliniques chez les personnes atteintes du cancer du poumon. Au-delà de cette découverte, ce qui réjouit le plus Cédric Blanpain et son équipe, c’est de savoir que ces résultats auront des implications très importantes et immédiates dans le traitement personnalisé de patients atteints de cancers présentant des mutations de FAT1.

Un nouveau plus à une carrière émaillée de succès et découvertes qui valent aujourd’hui à Cédric Blanpain le Prix Francqui 2020, rebaptisé cette année Francqui-Collen en l’honneur du professeur Désiré Baron Collen, lauréat en 1984 et mécène. Une récompense largement méritée car on ne compte plus les avancées médicales dont le chercheur est à l’origine. Citons, par exemple, qu’il a identifié les cellules souches à l’origine du développement cardiaque; mis en évidence les mécanismes responsables du développement, de la maintenance et de la réparation de la peau; découvert les cellules à l’origine du carcinome basocellulaire; épinglé encore les cellules à l’origine des cancers de la peau les plus fréquents chez l’humain et des cancers du sein; etc. Sur un autre registre, il a fondé en 2018, Chromacure, société spécialisée dans le développement de nouveaux médicaments anti-cancéreux. Titulaire de plusieurs prix, Cédric Blanpain est le 25e chercheur de l’ULB à être récompensé par le Francqui, prix scientifique belge le plus prestigieux.

http://www.ulb.be
http://www.francquifondation.be

http://www.chromacure.be 

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Un dossier médical global numérique

De nos jours, la santé va bien au-delà de la compétence médicale pour englober désormais le suivi administratif des soins. Aussi, est-il loin le temps où toutes les données du patient étaient consignées dans une farde accrochée au bout du lit du malade. Aujourd’hui, médecins et personnel soignant ont abandonné ces paperasses au profit d’écrans et de systèmes informatisés et (inter)connectés. Des outils en évolution constante. Ainsi, il y a quelques semaines, les Cliniques universitaires Saint-Luc lançaient avec brio un dossier médical informatisé révolutionnaire, fédérant, en une seule plateforme, près de 400 applications anciennes. Un sacré plus pour les acteurs de la santé qui souhaitent disposer, en temps réel, d’informations actualisées relatives à l’état du patient.

En tant que plateforme informatique commune, TPI² (Trajet Patient Intégré et Informatisé) concentre l’ensemble des données relatives au patient tout au long de sa prise en charge au sein de l’établissement et ce, pour l’ensemble des professionnels de la filière de soins. Des données essentielles, accessibles en permanence afin de permettre des prises de décision rapides et correctes. «Désormais, avec TPI², du médecin à l’infirmière, du kiné à la diététicienne, du pharmacien à la secrétaire d’accueil: l’ensemble de nos professionnels accèdent directement à toute l’information nécessaire pour leur permettre de recevoir au mieux les patients», explique Renaud Mazy, administrateur délégué des Cliniques universitaires Saint-Luc. Ajoutant de suite qu’un meilleur accès à l’information est synonyme, pour son institution, de plus de qualité, de plus de proximité et de plus de sécurité pour les patients.

Mais les atouts de TPI² ne s’arrêtent pas là. À l’heure de la connexion tous azimuts, la plateforme offre également un portail permettant au patient de consulter et gérer, à tout moment, ses propres données. Via l’onglet «Mon Saint-Luc», il peut accéder aux noms de ses médecins et autres soignants, établir un contact avec eux, prendre rendez-vous et consulter son agenda. Last but not leastTPI² n’oublie pas les médecins généralistes et institutions partenaires qui pourront prendre connaissance, via Saint-Luc Pro, du dossier médical de leur patient pris en charge aux Cliniques Saint-Luc.

Pour conduire à bonne fortune ce projet, les Cliniques universitaires Saint-Luc ont retenu le développeur américain Epic, spécialiste des systèmes d’information hospitaliers installé à Verona WI (Wisconsin). Pour Felicity Bloom, Epic Implementation Executive, «Les patients auront désormais un dossier unique et complet sur Epic. Avec ce go-live couronné de succès les Cliniques universitaires Saint-Luc ont fait un pas important vers la numérisation du système médical en Belgique».

Institution hospitalière de la Faculté de médecine de l’UCLouvain, les Cliniques universitaires Saint-Luc, sises à Woluwe-Saint-Lambert (Région de Bruxelles-Capitale), rayonnent en Wallonie, à Bruxelles et au Grand-Duché du Luxembourg grâce au Réseau Santé Louvain, qui compte plus de 30 membres et des centaines d’implantations. Par cette filiation à la Faculté de médecine de l’UCLouvain, leur philosophie s’articule en 4 missions: Clinique, Enseignement, Recherche et Service à la santé. En chiffres, l’institution voit passer chaque jour plus de 6 000 patients, réalise annuellement plus de 450 000 consultations et admet quelque 75 000 urgences, le tout grâce à une équipe de plus de 5 500 salariés !

http://www.saintluc.be

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De nouveaux trésors à Namur

La nouvelle a fait peu de bruit et pourtant, elle est d’importance pour la Wallonie, Namur et le monde scientifique. En effet, le 27 novembre dernier, la Bibliothèque Universitaire Moretus Plantin de l’UNamur (BUMP) recevait en dépôt la collection Philippe de Dorlodot, de la Fondation Roi Baudouin, soit plus de 600 livres du 16e siècle, dont certaines pièces rarissimes. Leur point commun ? Ils ont tous été imprimés par le typographe de la Renaissance, Christophe Plantin.

Parmi les perles rares arrivées dans la capitale wallonne, nous trouvons une édition de 1557 des Amours de Pierre de Ronsard, dont on ne connaît que 5 exemplaires au monde. Citons encore l’édition de 1564 du poète latin Lucain, dont la reliure est ornée du Compas d’or et de la devise Labore et Constantia; une lettre de Christophe Plantin de 1586 adressée à son gendre Jan Moretus, par laquelle il approuve la succession de l’imprimerie à la génération suivante; le Rariorum aliquot Stirpium (1583) du médecin et botaniste Charles de l’Écluse, un ouvrage qui se singularise par ses 361 bois gravés illustrant la flore des montagnes autrichiennes et hongroises, dont il s’agirait du seul exemplaire colorié à ce jour; et bien d’autres pièces notables encore. Bref, un ajout de poids au patrimoine de la BUMP, déjà riche de pas moins de 100 000 ouvrages et documents remarquables, d’un atelier de restauration et d’une unité de numérisation.

Né en 1520 et décédé en 1589, Christophe Plantin fonda, en 1555, ce qui allait devenir la plus grande maison typographique au monde. À de rares exceptions, les volumes déposés à Namur sont sortis des presses de l’Officina Plantiniana du vivant du maître, qui œuvra essentiellement à Anvers. Ce dépôt de quelque 600 ouvrages est l’œuvre d’une vie du bibliophile Philippe de Dorlodot, qui rassembla, au fil des ans, cette collection portant aujourd’hui son nom et dont il a fait don à la Fondation Roi Baudouin en mémoire de son père, le Baron Charles de Dorlodot, professeur de droit romain à l’UNamur (Facultés Universitaires Notre-Dame de la Paix à l’époque).

Notons, pour conclure, que plusieurs pièces remarquables de cette collection seront présentées lors de l’exposition Christophe Plantin, un homme de caractère(s) qui sera organisée par la BUMP à l’automne 2021 dans le cadre des festivités du 500e anniversaire de la naissance de ce maître imprimeur.

http://www.unamur/bump

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COUP D’CRAYON

   Olivier SAIVE

Un Prix NobelLE ? L’Académie Nobel semble entrevoir l’idée petit à petit. En 2020, 4 femmes sur 12 lauréats ont reçu la prestigieuse récompense. Dont 3 en sciences (E. Charpentier et J. Doudna en chimie; A. Ghez en physique) et 1 en littérature. Soit 30%. Exactement le même pourcentage que celui de chercheuses dans le monde… C’est une grande avancée quand on sait que depuis leur création en 1901, l’on compte seulement 5% de lauréates ! Un chiffre néanmoins à nuancer et à mettre en lien avec le nombre de candidates potentielles. Une chose est sûre, on ne peut que se réjouir de voir médiatisées de nouvelles figures féminines inspirantes pour les futures générations. 

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Le COen point de mire

©AP/ISOPIX

Rejeté dans l’atmosphère quelles que soient ses origines, naturel à 97% ou résultant des activités humaines, ce gaz est devenu, par sa contribution à l’effet de serre, l’ennemi numéro 1 de notre société. Aussi est-il pourchassé sans relâche par certains industriels concernés qui n’ont de cesse d’innover dans les moyens de sa réduction ou de son élimination. Un domaine où la Wallonie s’illustre grâce à la perspicacité de ses chercheurs et entreprises qui multiplient à l’envi les projets. Le dernier en date associe John Cockerill, Engie et Carmeuse autour d’une initiative commune de capture et d’utilisation du carbone en Wallonie.

Plus en détail, l’ambition est de réduire les émissions de carbone en transformant le CO2 généré lors de la procédure de production de la chaux en e-méthane. Il s’agira de démontrer à l’échelle industrielle l’opérabilité d’un processus intégré unique en son genre en augmentant et en combinant les technologies disponibles et les prototypes, comme un nouveau four à chaud, l’un des plus grands électrolyseurs au monde (75 MW) et l’hydrogène vert. De haute qualité, le e-méthane produit sera injecté dans le réseau de gaz naturel et renouvelable, il pourra également être utilisé par les industriels ou comme carburant de substitution dans les transports, permettant aussi à ces secteurs de se décarboniser.

En pratique, Carmeuse s’attachera à la construction et à la mise en exploitation du nouveau type de four à chaud, qui fournira un flux de CO2 concentré; John Cockerill assurera la conception, l’ingénierie et la mise en service de l’usine d’électrolyseurs sur un site d’Engie à Charleroi, dont les principaux éléments seront également fabriqués par John Cockerill; enfin, en tant que propriétaire, Engie exploitera l’usine qui fabriquera l’hydrogène vert, tandis que sa filiale Storengy aura en charge la construction et l’exploitation du processus de méthanisation. Selon ses promoteurs, ce projet évitera plus de 900 000 tonnes d’émissions de CO2 au cours des 10 prochaines années et pourrait aussi permettre la réalisation de projets futurs à plus grande échelle dans le secteur de la chaux, voire aussi de le reproduire dans d’autres niches industrielles à forte intensité de CO2. D’un coût total de plus de 150 millions d’euros, cette installation pourrait faire de la Wallonie un leader mondial des technologies de transport d’énergie renouvelable basée sur la CCU (capture et utilisation du carbone). Une demande de financement a été introduite dans le cadre du Fonds européen d’innovation et de l’Important Project of Common European Interest (IPCEI). Le chantier devrait débuter en 2022 pour une mise en route opérationnelle en 2025.

http://www.johncockerill.com
http://www.carmeuse.eu
http://www.engie.be
http://www.storengy.com

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La Wallonie soigne ses ailes

Figure de proue du génie industriel wallon, l’aérospatial de notre région, à l’instar de ses partenaires et concurrents, traverse de sérieuses turbulences.
Environnement et Covid-19 secouent en effet ses structures et posent quelques questions quant aux orientations futures. Une situation qui ne laisse pas indifférent le Gouvernement de Wallonie, conscient du poids que pèse ce secteur dans l’économie wallonne et fédérale. 

On oublie souvent que Skywin, Pôle d’excellence wallon dédié à l’Aérospatial, compte quelque 185 membres, totalise plus de 7 500 emplois pour un chiffre d’affaires de 1,75 milliard d’euros, dont 90% à l’exportation. On comprend donc l’empressement de Willy Borsus, Ministre wallon de l’Économie et de la Recherche, à soutenir ce secteur via une subvention de 41,42 millions d’euros destinée à lancer un projet structurant dans le cadre d’une réflexion à long terme de support à la recherche.

«Notre aérospatial est menacé et a besoin de mesures importantes pour assurer sa pérennité et sa transition», note Willy Borsus. Qui précise que «Le secteur devra également atteindre les objectifs environnementaux européens, c’est à dire une neutralité carbone en 2050». Ce à quoi répond ce projet de recherche qui fédère 3 ténors wallons: Safran, Sonaca et Thales. L’ambition est ici de plonger nos industriels dans une refonte totale touchant tant la motorisation que l’aérodynamisme, sans oublier les nouveaux systèmes d’énergie, comme l’hybridation électrique couplée à une propulsion distribuée ou encore, les nouveaux carburants décarbonés. Pour rencontrer ces ambitions de frugalité énergétique et de neutralité carbone, 6 axes techniques ont été désignés: Aéro-Structure; Propulsion; Systèmes de communication; Matériaux et Procédés; Digitalisation et Simulation numérique et enfin, Industrie 4.0.

http://www.skywin.be
http://www.recherche-technologie.wallonie.be

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LE CHIFFRE

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À l’issue d’une enquête menée fin 2020, il ressort que parmi les membres de pharma.be, près de 72% des entreprises ont fourni des efforts supplémentaires en matière de lutte contre la pandémie Covid-19. Un chiffre qui confirme et conforte même la réputation de notre pays comme pilier du biopharmaceutique européen et mondial. À côté des engagements en Recherche et Développement, de nombreuses sociétés ont aussi accru leurs capacités de production et moyens logistiques. De surcroît, dans une situation tendue, ces entreprises se sont efforcées de conserver leur cadence de travail en matière d’essais cliniques vers les autres champs thérapeutiques. Néanmoins, malgré ces efforts, le manque de personnel de première ligne a obligé le secteur à reporter quelques études cliniques non liées à la Covid-19. Bref, nous pouvons féliciter nos acteurs du pharma dans la manière avec laquelle ils ont pris à cœur leur responsabilité sociale à un moment où ils encaissaient, pour 62% d’entre eux, des conséquences financières négatives à la suite de la pandémie.

Pour Caroline Ven, CEO de pharma.be: «La pandémie liée à la Covid-19 a démontré de manière dramatique à quel point notre vie socio-économique est vulnérable si nous ne parvenons pas à combattre des maladies hautement contagieuses, voire même mortelles». D’où son appel aux autorités fédérales et régionales «d’apprécier à sa juste valeur l’écosystème belge particulièrement précieux dont font partie les entreprises pharmaceutiques».

https://pharma.be/fr/concentrer/covid-19.html

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