À la Une du cosmos

Comme dans les novae, l’explosion de lumière est due à des processus de fusion nucléaire explosive ayant lieu dans la matière entourant un soleil mort (ce qu’on appelle une naine blanche), matière provenant d’un compagnon qui se fait donc cannibaliser. Pour les micronovae, ce processus semble localisé aux pôles magnétiques ce qui génère un événement plus court et moins puissant.

Les ondes gravitationnelles de GW190521 indiquent la fusion de deux trous noirs mais l’événement était assez bizarre: trous noirs fort massifs, flash lumineux, objets pas en orbite circulaire l’un autour de l’autre avant la fusion. Pour expliquer cela, les chercheurs suggèrent des interactions entre trois trous noirs à l’intérieur du disque de gaz entourant un trou noir super massif. Les orbites des trous noirs deviendraient excentriques, ce qui facilite les rencontres donc les fusions. 

Les télescopes européens au Chili observent Neptune depuis 17 ans. Alors que c’était le début de l’été sur la planète, les données montrent une température globale en baisse de 8° C sur 15 ans puis un réchauffement de 11° C en deux ans, mais juste au pôle Sud.

L’astéroïde 130 Elektra possède… trois lunes ! Vu son orbite, cette 3^e lune provient probablement d’un impact. Comme un tel processus peut en créer beaucoup, il n’y aurait pas de limite formelle sur le nombre de lunes qu’un objet peut avoir. 

L’étude de vingt mille galaxies lointaines indique qu’il y avait beaucoup plus de flambées de formation d’étoiles par le passé, bien plus même que ne le prédisent les modèles. 

La guerre en Ukraine a aussi des conséquences spatiales: invectives du chef de l’agence spatiale russe (sans conséquences – ainsi, l’astronaute américain a pu descendre de la station avec le module russe), arrêt de l’instrument e-ROSITA – allemand mais installé sur un satellite russe, report du lancement d’Exomars, arrêt de la collaboration russo-européenne (missions lunaires, lancements de Soyouz depuis la Guyane, etc), et… annonce américaine d’un arrêt de leur possibilité de détruire des satellites avec des missiles. 

Les dunes sont nombreuses dans le système solaire mais on vient seulement de comprendre leur formation sur deux lunes. Sur Io, c’est le dioxyde de soufre qui serait responsable tandis que, sur Titan, c’est un processus appelé frittage qui permet leur existence.