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Jean-Claude Quintart • jc.quintart@skynet.be

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Heureux qui comme…

Ulysse, si vous vous souvenez ! Ceci pour dire que nous sommes de drôles de clients. Alors que nous n’avons de cesse de râler, nous les Belges sommes, après nos voisins néerlandais, les plus satisfaits de notre travail. Et ce n’est pas nous qui l’affirmons, mais le spécialiste du recrutement Roberts Walters qui, à l’issue d’une grande enquête internationale dans 31 pays et plus de 5 000 salariés sondés, clame que la Belgique est le deuxième meilleur pays pour travailler. Un sondage qui chamboule bien des idées convenues. Ainsi d’après Robert Walters, le Japon est bon dernier, avec la plupart des pays asiatiques et du Moyen-Orient. En Europe, l’Espagne est 27e, la Suisse 19e, le Royaume-Uni 18e, l’Allemagne 17e et la France 16e. Le Top 5 des satisfaits: les Pays-Bas, la Belgique, l’Irlande, la Thaïlande et les Philippines.

Özlem Simsek, directrice générale de Roberts Walters Belgique, explique: «Outre le salaire, les Belges sont également satisfaits de leurs avantages sociaux et de l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée». Seul bémol, nous sommes moins satisfaits du nombre annuel de jours de congés. Et Özlem Simsek de poursuivre: «Un bon salaire et de bons avantages sont importants, mais ces dernières années, les employeurs belges ont également accordé de plus en plus d’attention au bonheur et à la santé mentale. Et, cette tendance a été renforcée encore par la pandémie». Bref, le message «Des employés heureux restent en service plus longtemps et sont plus productifs» semble être bien passé !

L’étude montre aussi que le travail hybride semble contribuer au bonheur du salarié. Ainsi, seulement 8% des sondés préfèrent aller 5 jours par semaine au bureau pendant que les 92% restants souhaiteraient prester au moins un jour par semaine à domicile. Özlem Simsek de pointer ici le fait que «via le modèle hybride, une grande partie des salariés connait un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée et que cette flexibilité dans le travail est grandement appréciée par des personnes qui aiment ne pas avoir à subir les embouteillages tous les jours». Enfin, d’après ce sondage, si 63% des salariés irlandais et 55% des néerlandais entendent rester fidèles à leur employeur, chez nous, seulement 45% des salariés ont l’intention de réaliser toute leur carrière dans la même organisation.  

http://www.robertwalters.be 

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Beauté responsable

Le cosmétique entend lui aussi défendre la planète. Un objectif auquel s’est associé Solvay en développant 2 nouveaux ingrédients biodégradables destinés aux soins de beauté. «Les consommateurs sont de plus en plus conscients de l’impact de leurs achats sur l’environnement. Aussi, cherchent-ils des produits de beauté à base d’ingrédients biodégradables ayant un impact positif sur leurs cheveux, leur peau et la planète», explique Stéphanie Neplaz, responsable mondiale marketing et innovation pour les soins capillaires chez Solvay. Ce qui fait les affaires du chimiste belge, leader mondial des polymères d’origine naturelle pour les formulations de soins de beauté, avec sa gamme Jaguar®, des produits issus du guar, désormais complétée par Jaguar® C500STD et Jaguar® HP-8cos SGI

Produites par le cyamopsis tetragonoloba, une espèce de haricot, les fèves de guar entrant dans la création de ces polymères proviennent d’Inde, où s’approvisionne Solvay dans le cadre d’un programme de développement mettant en œuvre les bonnes pratiques agricoles pour améliorer la qualité du guar et sécuriser l’approvisionnement, tout en préservant les ressources en eau utiles à sa culture. «Nous investissons constamment dans l’innovation, la technologie et le développement de notre gamme Jaguar®», précise Jean-Guy Le Helloco, vice-président mondial en charge des soins personnels et domestiques chez Solvay. Une niche sur laquelle le chimiste a d’autres innovations en catalogue, notamment des polymères biodégradables de nouvelles générations. Par de tels développements et investissements, Solvay montre qu’offrir toujours le meilleur aux clients est bien pour lui une réalité et non un vœu pieux. Cet engagement est également au cœur de Beauty for the Planet, nouvelle initiative de Solvay pour accélérer l’adoption d’idées responsables déclinées au quotidien en actions concrètes, grâce à l’innovation et aux partenariats avec ses clients.

http://www.solvay.com

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Première mondiale

Ion Beam Applications (IBA) a choisi le congrès annuel de l’American Society for Radiation Oncology (ASTRO) pour dévoiler Campus, sa nouvelle plateforme de protonthérapie, la première en ligne au monde. Cet outil facilite le partage de ressources en protonthérapie pour assister cliniciens et chercheurs du domaine à acquérir ou à améliorer leurs savoirs dans l’intérêt des patients. La solution Campus comprend aussi des forums en ligne et donne accès à un réseau d’experts d’IBA aux compétences aiguisées par le traitement de plus de 100 000 patients.

«Campus sera un outil inestimable pour ceux qui travaillent dans le domaine de la protonthérapie et en particulier ceux qui débutent leur carrière dans ce domaine dynamique», déclare avec enthousiasme le professeur James Metz, Chaire du département de radiations oncologiques de l’Université de Pennsylvanie. Précisant que «L’accès à du matériel éducatif, à des événements ciblés et au soutien du réseau d’IBA de centres expérimentés sera essentiel pour permettre aux utilisateurs d’apprendre et de contribuer à l’avancement de cette importante technologie qu’est la protonthérapie».

https://www.iba-worldwide.com

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Présence planétaire

La réputation de l’UCLouvain en matière de télécommunications n’est plus à faire. Surfant de succès en découvertes, Bruno Clerckx, docteur de l’École polytechnique de l’UCLouvain et professeur à l’Imperial College London, s’est vu décerner la prestigieuse médaille Blondel pour ses contributions aux systèmes de communications multi-antennes et aux systèmes de transmission d’énergie sans fil. De grands mots pour, in fine, des applications très pratiques pour nous tous. Ainsi, c’est à Bruno Clerckx que nous devons la célérité du téléchargement des vidéos et messages sur nos smartphones. Comment a-t-il réussi ce tour de force ? Tout simplement, si l’on peut dire, en améliorant la synchronisation de la masse de données utiles au téléchargement grâce à un algorithme qu’il a conçu afin de synchroniser ces antennes et pouvoir augmenter ainsi le débit des données pour que tout le monde puisse accéder au plus vite aux données souhaitées.

Non content de ce succès, Bruno Clerckx a gardé son travail sur le métier, espérant parvenir à transmettre de l’énergie sans fil, soit charger des appareils connectés à faible consommation à distance. Pour ce faire, il a pensé détourner sa solution de la meilleure transmission de données pour l’appliquer à la maximisation de la transmission d’énergie sans fil. Et de citer ici en exemple la maison intelligente, où des senseurs régulent la température via l’énergie sans fil et se rechargent à distance, sans câble ou batterie. Franchissant le Rubicon, Bruno Clerckx est devenu le pionnier de la transmission conjointe d’informations et d’énergie sans fil. On peut indéniablement dire que ses 2 découvertes ont révolutionné les systèmes de communication sans fil et la première, relative à la meilleure transmission des données, est de surcroît utilisée dans les smartphones du monde entier. D’où une médaille Blondel largement méritée. Pour rappel, celle-ci récompense des recherches dans les domaines de la science et de l’industrie ayant un impact majeur sur la société. «Je ne m’y attendais pas», déclare Bruno Clerckx, étonné de recevoir en même temps l’IEEE Felow, distinction décernée aux ingénieurs en électronique ayant réalisé des découvertes extraordinaires.  

https://www.uclouvain.be et https://www.imperial.ac.uk 

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Éclairage wallon à Dubaï

Noor Energy a profité de l’expo Dubaï 2021 pour y présenter son complexe énergétique MBR Solar Park, infrastructure à laquelle a participé le wallon John Cockerill en tant que fournisseur majeur. Construit en plein désert, ce parc de quelque 77 km² compte plus de 70 000 héliostats, des espèces de miroirs qui s’orientent par rapport au soleil pour renvoyer et concentrer les rayons solaires sur un point unique, sis au sommet d’une tour de 260 m de haut. La lumière ainsi concentrée sert ensuite de source de chaleur pour alimenter une centrale électrique à vapeur classique. La capacité de ce parc est de 2 863 MV, soit l’équivalent de 3 centrales nucléaires de 900 MV. L’installation alimentera 320 000 foyers et permettra d’économiser annuellement quelque 6,5 millions de tonnes de CO2 !

John Cockerill a conçu, développé, fabriqué et installé au sommet de la tour le fameux récepteur thermo-solaire, un échangeur de chaleur ultra-moderne. Véritable cœur de la centrale thermo-solaire à concentration, ce dernier est capable d’absorber l’énergie solaire des miroirs dans des sels fondus, portés à plus de 500 °C. Par cette technologie, dont John Cockerill est le leader mondial, on arrive ainsi à stocker l’énergie de manière très compétitive et à grande échelle. Accumulés ensuite au pied de la tour dans de grands réservoirs, ces sels conservent leur haute température durant une quinzaine d’heures, permettant à la centrale de fonctionner 24h/24, de jour comme de nuit et pour une fraction du coût de batteries lithium-ion. «Nous sommes très fiers de cette centrale thermo-solaire à concentration qui montre tout notre savoir-faire et notre leadership en ce domaine», déclare Jean-Luc Maurange, Administrateur délégué. Outre cette réalisation, la société wallonne a également équipé les centrales Khi Solar One en Afrique du Sud; Haixi en Chine et Cerro Dominator au Chili. Un 5e projet est en cours de réalisation en Afrique du Sud; d’autres chantiers devraient suivre.

https://masdar.ae
https://noorenergy.ae
https://johncockerill.com

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Nouvelles filières

Afin de cerner au mieux les évolutions futures et rester un acteur majeur par-delà les ruptures technologiques, le pôle aérospatial wallon Skywin a redéfini ses axes et ajouté à ses filières initiales (l’aéronautique et le spatial) 2 nouvelles filières: les drones et la défense. L’occasion de revoir les missions de ce pôle actif dans une industrie où la Wallonie fut hier pionnière avec Fairey et est toujours à la pointe de l’Art aujourd’hui avec Sonaca.

Premier axe fort: Structures, Propulsion et Sous-systèmes volants concerne toutes les activités en lien avec les éléments de structure et leur intégration sur avions, drones, lanceurs, satellites et systèmes de propulsion. Une niche basique qui entend aller de l’avant avec les énergies de demain, les carburants de synthèse, l’hybridation, l’électrification, etc. Matériaux et Procédés innovants recouvrent les matériaux métalliques, composites et intelligents dans leurs modes de fabrication et procédés spéciaux associés; les traitements de surface et les composants mécaniques ainsi que leur assemblage. Un domaine en effervescence par les problèmes de transition environnementale et d’économie circulaire. De son côté, Systèmes embarqués et Communicants entend relever les défis de l’autonomie portée par l’intelligence artificielle embarquée; l’électrification et notamment la montée en puissance de la tension; la connectivité sur terre, mer, air et espace et enfin, la cyber-sécurité via des plateformes sécurisées et intègres.  Économie des données, Intelligence artificielle s’attache aux méthodes et outils dédiés au traitement de l’information. Cet axe, qui supporte le développement de l’industrie du futur 4.0, est aussi fournisseur des autres filières auxquelles il propose des solutions en conception, simulation, production, etc. Dernier axe et comme son nom le laisse supposer, Simulation, Modélisation et moyens d’essais se concentre sur le développement d’algorithmes et de logiciels de conception; le développement et l’exploitation de méthodes de simulation numérique et les tests aux sols et les simulations physiques. Un Pôle bien armé qui compte actuellement 158 membres totalisant 7 888 salariés.

http://www.skywin.be 

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COUP D’CRAYON

   Vince • www.vince-cartoon.be

C’est indéniable, l’intelligence artificielle bouleversera le monde de demain. Si cela peut faire peur ou soulever des questions éthiques, on peut par contre, pour certains aspects, s’en réjouir. Comme par exemple pour la mise au point d’une technique de prédiction des crises cardiaques, avec une précision de 70 à 80% tout de même, par des chercheurs de la KULeuven. Ils ont en effet développé une intelligence artificielle qui permet d’identifier les liens entre les anomalies rétiniennes et cardiaques, notamment en pouvant estimer la taille du ventricule gauche qui, lorsqu’il est hypertrophié, engendre un risque élevé de crise cardiaque… C’est sans conteste une petite révolution dans le domaine médical.  

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Progrès décisifs pour la santé à l’ULB

Aujourd’hui, 750 000 personnes décèdent annuellement d’une infection résistante aux antibiotiques et si rien de nouveau n’arrive dans les pharmacies, on estime à plus de 10 millions le nombre de malades qui, vers la moitié de ce siècle, mourront chaque année d’infections résistantes. Un défi sociétal auquel les professeurs Abel Garcia-Pinto et Cédric Govaert de l’Université libre de Bruxelles (ULB) s’attaquent en créant, avec leur jeune société Santero Therapeutics, une nouvelle génération d’antibiotiques, car la dernière date d’il y a 40 ans. L’initiative a d’emblée suscité le soutien de la Wallonie et d’investisseurs privés. Un enthousiasme basé sur des éléments gages de succès. «Alors que nous cherchions à comprendre certains mécanismes fondamentaux du métabolisme bactérien, Abel a mis en lumière une enzyme clé dans la survie de bactéries», raconte Cédric Govaert.

En bloquant ce talon d’Achille, on pourra arrêter l’infection, estiment les 2 chercheurs. Une nouvelle qui change la donne ! «Alors que les antibiotiques d’hier étaient isolés un peu par hasard, en nous inspirant des antibiotiques naturels, nous proposons une approche complètement innovante qui, nous l’espérons, évitera ou limitera l’apparition des résistances», explique Abel Garcia-Pino. Et Cédric Govaert de conclure que «cette découverte permet de cibler des enzymes essentiels au développement et à la survie des bactéries. Le rôle universel de ces enzymes dans toutes les familles de bactéries indique que notre approche pourrait s’appliquer virtuellement à tout type d’infection, ouvrant ainsi des pistes thérapeutiques pour une multitude d’indications cliniques».

cedric.govaerts@santero.be
abel.garcia.pino@santero.be 

Sur un autre registre, en utilisant une combinaison de modèles génétiques pour évaluer le rôle de la protéine NR2F2 dans le cancer de la peau chez la souris et l’homme, des chercheurs de l’ULB, emmenés par le professeur Cédric Blanpain, ont découvert que celle-ci est exprimée dans les cancers malins et que son inactivation bloque la progression des tumeurs bénignes vers les tumeurs malignes. Un pas de plus dans la lutte contre le cancer et comme précise Cédric Blanpain: «le plus remarquable ici est de démontrer que l’inactivation de NR2F2 favorise la différenciation tumorale, conduisant à une régression tumorale». Aussi, le développement d’inhibiteurs de NR2F2 devrait contrôler de nombreuses fonctions cancéreuses essentielles, constituant ainsi une stratégie très prometteuse pour de nouvelles thérapies. Ce à quoi s’attachera ChromaCure, société fondée par Cédric Blanpain et qui, en collaboration avec l’ULB et des investisseurs privés, développera des médicaments ciblant NR2F2. Ce travail, soutenu notamment par la Wallonie (SPW Recherche), a fait l’objet d’une publication dans Nature Cancer: DOI number 10.1038/s43018-021-00287-5.

https://blanpainlab.ulb.ac.be

Si nous voulons progresser dans la lutte contre certaines maladies telles que le cancer, nous devons connaître les tâches de chaque protéine de la cellule. Deux méthodes coexistaient jusqu’à ce jour: la localisation intercellulaire pour déterminer la zone où se trouve une protéine; et l’interactomique pour étudier les interactions d’une protéine avec les autres.
Ici encore, nous devons à l’ULB une jolie avancée car en combinant ces 2 approches, le Service de Biologie Moléculaire de l’ARN de la Faculté des Sciences a participé à la découverte d’une 3e couche: la détection de nouvelles communautés protéiques et la prédiction de leurs fonctions. «En cherchant à établir systématiquement les différents niveaux d’organisation de la cellule et leurs modes d’interactions, nous avons pu montrer que certaines protéines étaient proches ou non et donc de prédire et de vérifier leurs fonctions au sein de la cellule», note Denis Lafontaine, du Service de Biologie Moléculaire de l’ARN. Cette étude a aussi permis d’identifier de nouvelles communautés protéiques impliquées dans la fabrication des ribosomes, nano-machines indispensables à la survie des cellules. Rappelons que des ribosomes produits en excès provoquent des cancers et qu’en trop faibles quantités, ils engendrent des ribosomopathies, des maladies touchant principalement le sang et le cerveau.

http://www.LafontaineLab.com

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Surfer sur la vague corona

À ce jour, la Belgique a exporté près d’un milliard de doses de vaccins contre la Covid-19. Ce succès résulte d’investissements constants, depuis des décennies, en infrastructures de production et outils de Recherche et Développement. Aujourd’hui, avec une valeur totale de 56 milliards d’euros, la Belgique se classe en 3position des exportations biopharmaceutiques. Actuellement, ce secteur compte chez nous plus de 40 000 salariés. Cette bonne santé du pharma, dans toutes les régions du pays, a poussé notre Premier Ministre, Alexander De Croo, à capitaliser sur nos résultats dans la lutte contre la Covid-19 pour renforcer encore notre position en R&D et production dans le champ biopharma. L’idée du Premier est de perpétuer cette véritable success story. Un mouvement concrétisé par la signature d’une charte d’engagement entre les universitaires, les industriels de la santé et des biotechs.

Pour Alexander De Croo, «La crise du coronavirus a été une véritable prise de conscience: la santé est au cœur de la vie de chaque individu. La Belgique a depuis des années massivement investi dans ses talent, dans la Recherche & Développement et grâce à de nombreux partenaires, dans des outils de production capables d’apporter des réponses tangibles aux maladies et pandémies du 21e siècle». Aussi, poursuit-il, «Nous devons en être fiers et ne surtout pas nous arrêter aujourd’hui. Dans un environnement international modifié, plus compétitif, nous devons renforcer notre écosystème et nous doter d’une vision stratégique à long terme pour être certains que la Belgique s’impose comme la Health & Biotech Valley du futur au cœur d’une Europe connectée». Et Jean-Christophe Tellier, PDG d’UGB, de rajouter: «Si nous réussissons, nous pouvons devenir le Boston de l’Europe». De son côté, Caroline Ven, CEO de pharma.be, confirme que «pharma.be relèvera le défi de faire de la Belgique la pharma valley internationale et le leader des traitements de pointe». Bref, notre santé est en bonne santé !

https://premier.be

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LE CHIFFRE

1 sur 3

Selon une grande enquête européenne conduite dans 17 pays et présentée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), 1 Belge sur 3 comprend mal les informations concernant sa santé ! Incroyable, mais hélas vrai. Plus en détails, l’analyse montre qu’une large majorité des Belges, soit 35%, avoue éprouver des difficultés dans la compréhension et les jugements d’informations concernant leur santé. Pire encore, les interrogés déclarent rencontrer des difficultés dans la lecture des informations prodiguées par les médias quant aux explications sur les moyens de protection contre les maladies. Seul point positif, les sondés semblent appréhender assez bien les explications des soignants et trouver aisément les articles relatifs à la vie saine.

Pour Stephan Van Den Broucke, vice-doyen de la faculté de psychologie et des sciences de l’éducation à l’UCLouvain, qui a coordonné le volet belge de l’enquête: «En matière de santé, il n’y a pas un manque d’information, au contraire, il y en a trop. Aussi, le véritable défi n’est pas de trouver l’information mais de bien tracer son chemin dans une montagne de données, parfois fausses, parfois floues et de parvenir à faire le tri». Et de déplorer «Qu’aujourd’hui, les informations ne viennent plus uniquement des professionnels de santé mais également des médias, des réseaux sociaux, des gouvernements, des lobbies, etc

https://www.uclouvain.be
https://www.who.int 

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